Une institution et ses adhérents
en action !

2020 aura en tous points été une année particulière et exceptionnelle.
1re année de Kenleur mais aussi 1re année sans festivals, sans concours, sans fest-noz, sans plaisir de nous retrouver.
Et pourtant, « Parce que qu’annuler, ce n’est pas s’adapter… » (merci Philippe Imbert pour cette belle maxime) ; malgré tout, Kenleur et ses groupes ont tout fait pour s’adapter une première fois au printemps puis une seconde en automne. Petite rétrospective, non exhaustive, des belles initiatives.

Le grand détournement des œuvres bigoudènes

Cercle Ar Vro Vigoudenn de Pont-l’Abbé

Comme beaucoup de groupes, nous avons tenté d’être créatifs et de proposer des petits défis lors du premier confinement. Sur l’idée du Metropolitan Museum of Art de New York, nous avons demandé aux danseurs de recréer avec les moyens du bord, des œuvres picturales en lien avec le Pays bigouden. Coiffes et pièces de costumes étaient interdites bien entendu !
Par chance, les œuvres sont foisonnantes, le plus dur a été de les sélectionner.

Nous en avons compilé une trentaine et les danseurs ont choisi celle qui les inspirait le plus. Il y avait là aussi un petit côté pédagogique pour découvrir des peintres, plus ou moins connus et de différentes époques, qui ont laissé une trace de leur passage sur le territoire.
Nous avons eu plus d’une vingtaine de contributions et le résultat était bluffant pour certaines. Parfois, un peu moins, mais ça aura eu le mérite de faire rire le jury… !
Outre le fait de s’amuser en famille, nous avons eu la grande surprise de découvrir des talents cachés parmi nos danseurs, talents qui pourront nous être bien utiles à l’avenir !

Des chorales confinées mais motivées 

Kanomp Breizh

De la musique à chanter, et à écouter ! Comment chanter ensemble masqués, conserver l’intensité du chant et les nuances vocales en distanciation physique ? Au printemps, certains chœurs ont répété via Zoom. Ils ont conservé la convivialité de leurs échanges. Kanomp Breizh a mis au point un protocole pour les accompagner vers une reprise en toute sécurité. Les adhérents ont pu profiter gratuitement des ressources de la Partothèque en ligne, pour continuer à chanter à domicile. Pour remonter le moral des chanteurs cet automne, le CD L’Hermine & le Dragon est paru début novembre. Enregistré juste avant le confinement, c’est l’occasion de réécouter la cantate An Aval hag ar C’haliz et les chants gallois du spectacle donné par l’Ensemble Choral de Bretagne avec l’Orchestre des Pompiers du Morbihan !

LIVA par Bleuniadur

Ensemble Bleuniadur de Saint-Pol-de-Léon

© Pascal Autret

L’association Gizioù Breizh-Izel et l’Ensemble Bleuniadur ont organisé du 9 au 23 août 2020 l’exposition LIVA (prendre couleur en léonnais du 19e siècle), consacrée aux costumes et pièces vestimentaires du 19e siècle en Basse-Bretagne.
Ce sont 80 costumes complets sur mannequin, 70 coiffes, chapeaux et bonnets, 30 pièces (parures, bijoux, accessoires) sous vitrine, environ 30 châles et tabliers, provenant de familles, de collections particulières ou des associations organisatrices qui ont été présentés au public. Toutes les pièces étaient authentiques, seuls cinq éléments ont été reconstitués pour permettre la compréhension de trois costumes.
C’était la première exposition de cette importance organisée sur ce thème depuis 1963 (Musée de Saint-Brieuc), et celle-ci a attiré énormément de public, amateurs, mais aussi beaucoup de spécialistes des costumes ou des tissus, venant de Bretagne, de France mais aussi de spécialistes ou universitaires en provenance du Canada, de Belgique, de Suède, de Norvège, d’Italie, Angleterre….
Le public a répondu nombreux, le total de fréquentation autorisée a été atteint à l’exposition mais aussi aux conférences et différentes démonstrations (paillage, amidonnage, pose de costumes 19e, pose de coiffes, etc.). Les directs Facebook et réseaux sociaux ont permis de toucher près de 70 000 spectateurs du monde entier.
Pour garder une mémoire de l’exposition, toutes les pièces et costumes ont été photographiés, les conférences filmées. Un commentaire filmé a été réalisé pour chaque costume ou pièce présentée, par les spécialistes du costumes ou du tissu, les poses spécifiques des coiffes et costumes 19e ont également été filmées.
Le temps du confinement est un temps de réflexion, de partage, d’organisation des modes et moyens de la transmission mémorielle. C’est ce à quoi, Bleuniadur, s’est attaché l’été dernier avec cette action menée conjointement avec l’association Gizioù Breizh-Izel, que nous remercions chaleureusement.

Motivés !

Cercle Festerion ar Brug de Pluneret

Les Festerion Ar Brug sont restés actifs pendant le 1er et le 2e confinement ! Nous avons participé à Confi’deiz, mis en place un défi photos pour conserver du lien entre les adhérents (un thème par jour avec des photos originales !), ainsi que le challenge « danse ton confinement ». D’autres actions ont pris forme, les danseurs ont participé au projet du photographe Julien Danielo: Les chroniques de Bretagne (reconstitution d’une scène: « 1914 – L’ordre de mobilisation générale » à Vannes). Nous avons fait une exposition à Pluneret sur le thème « photos d’hier et d’aujourd’hui » afin de poursuivre notre collectage de photos et de costumes.

© Julien Danielo

Yves Le Coguic, photographe qui suit notre association depuis 3 ans, y exposait également ses photos.
Les Festerion Ar Brug restent motivés et les projets ne manquent pas ! En 2021, le cercle enfants qui participe à Dañsomp Ar Vro (l’académie des jeunes du pays d’Auray), présentera pour la première fois son spectacle. Lors de la 5e édition de Memes Tra qui se déroulera en octobre, l’association fêtera ses 45 ans ! Sans oublier les concours et le collectage.

Comment s’adapter au contexte de l’année 2020

Cercle Dañserien Lann Tivizio de Landivisiau

Au vu de la situation, la saison estivale aurait pu être inexistante ; par chance, la ville de Roscoff a maintenu ses fêtes appelées « Un Dimanche au Square », fêtes qui se déroulaient en plein air, juste en face de l’île de Batz.
Les Dañserien Lann Tivizio, très motivés, ont sauté sur l’occasion. Bien sûr, il a fallu s’adapter aux nouvelles consignes et se réinventer. Qu’à cela ne tienne ! Les costumiers et chorégraphes du cercle ont imaginé un spectacle d’environ une heure mêlant habilement présentation de costumes et danses. Les terroirs du Léon et du Trégor voisin ont permis des évolutions dansées sans contact, tout en respectant l’esprit communautaire de la culture bretonne. Ces danses séparaient des moments où le costume du Haut-Léon était mis en valeur par Gwendal Jacob.
Tous les danseurs portaient des costumes différents, du Pays Chelgen bien sûr mais aussi du Pays de Saint-Pol / Roscoff et même de l’île de Batz, et se sont prêtés avec plaisir au rôle de mannequin. Les spectateurs , très intéressés, et les danseurs eux-mêmes ont ainsi découvert de nombreux détails des modes vestimentaires s’étalant sur un siècle.
D’ailleurs la municipalité de Roscoff, enchantée par la forme de la présentation et son contenu, a réinvité les Dañserien à intervenir dans le cadre des journées du patrimoine.
Les Dañserien Lann Tivizio ont été ravis de se retrouver. La nouvelle saison avec ses répétitions s’annonçait bien, mais là aussi, il a fallu se réinventer. Grâce à des passionnés, les séances se sont transformées en réunions hebdomadaires par Zoom. Les membres du cercle qui le souhaitent peuvent approfondir leur connaissance en breton, travailler le chant de la future chorégraphie, s’initier à la décoration des boutons des gilets léonards masculins, à la broderie… Bref, les idées ne manquent pas pour avancer ensemble

 

Le Tro Breizh de Karl

Les belles initiatives de groupes ont été nombreuses pendant ces périodes de confinement. Celle de Karl Blanchet, plus personnelle, mérite que l’on y revienne ici. Plusieurs adhérents d’associations de Kenleur ont ainsi pu marcher à ses côtés (ce fut le cas de Mélaine Hardouin du cercle Kanfarded Sant-Evarzeg), mais aussi partager le gîte ou le couvert. Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas encore, Karl est danseur et responsable au cercle Quic-en-Groigne de Saint-Malo, chorégraphe des projets confédéraux Trañs Breizh Express et [R]évolutions…

Saint-Malo, lundi 3 août 2020 ma doue, qu’elle était belle cette matinée ensoleillée ! Bien qu’en flagrant délit d’outrage au bon goût avec mon t-shirt jaune fluo, mon gros sac-à-dos de 12 kilos et pour parfaire le tout une paire de sandales-chaussettes aux pieds, je faisais en ce petit matin, sans honte et le cœur léger, mes premiers pas de débutant sur le chemin, m’éloignant ainsi de cette triste et morne saison estivale, sans concerts ni spectacles, sans fest-noz ni festivals.

Si je sais aujourd’hui que nombre de mes proches et amis me pensaient alors quelque peu inconscient, voire imprudent, de me lancer ainsi, mal entrainé et mal équipé (mes sandales-chaussettes ont clairement autant amusé qu’inquiété), je suis persuadé que c’est mon insouciance d’alors qui m’a permis de ne pas faire demi-tour en ce premier jour. Avec en perspective plusieurs centaines de kilomètres à parcourir, à peine 15 hébergements planifiés et en tout 47 jours de marche en solitaire, il y avait clairement moult raisons pour renoncer, car oui, c’est de notoriété publique, je ne suis ni un sportif aguerri, ni un grand aventurier ! Mais maintenant que la boucle est bouclée, que les souvenirs alors engrangés rendent plus léger ce deuxième confinement imposé, je me dis qu’il est vraiment bon à l’occasion d’être inconscient et insouciant. Cela permet parfois, entre autres bienfaits, d’avoir de beaux souvenirs plutôt que des regrets.

A défaut de danser tout l’été, j’allais donc marcher, marcher et encore marcher. Ne pas savoir où j’allais dormir le soir ni si j’allais trouver où acheter à manger en journée, rien de tout cela ne m’inquiétait. Pour tout dire, cela ne m’inquiétait même pas du tout. Certains marcheurs et pèlerins chevronnés avec qui j’avais discuté et échangé en amont avaient donc bien raison : sur le chemin, très vite et pour qui le veut bien, nos priorités, nos envies, nos besoins, tout cela change et fait que l’on vit, quoi vraiment et pour combien de temps, je ne sais pas et qu’importe d’ailleurs, mais on vit autre chose, autrement. Avec le recul, je nomme peut-être enfin cet autre chose que jusque-là je peinais à identifier clairement. Cet autre chose, c’est tout simplement l’instant présent. Car comme première vertu, le voyage a pour effet de nous recentrer sur l’essentiel, balayant passé, futur, regrets et conjectures, qui trop souvent surchargent notre ciel.

Cette douce sensation d’être là, ici et maintenant, en parcourant les sentiers et chemins creux, m’était finalement familière. Elle faisait en fait pleinement écho à celle que l’on ressent quand on danse. Que cela soit sur les planches d’une scène lors d’un spectacle ou sur le parquet d’un fest-noz, quand je danse, je suis là, ici et maintenant. Hier n’est plus et qu’importe demain car je suis là, ici et maintenant, kof ha kof avec toi dans une valse ou une mazurka. Je suis là, ici et maintenant à tourner avec ces inconnus qui le temps d’une ronde n’en sont plus pour moi car nous sommes tous là, tous liés, ici et maintenant, mes mains tenant celles de mes voisins qui eux-même avec tous ne font qu’un.

Cette ronde, si prégnante dans le répertoire des danses traditionnelles bretonnes, était là aussi, symboliquement, dans le tracé circulaire du Tro Breizh que j’ai suivi durant ce mois et demi. Cet ancien pèlerinage breton, qui remonte au Moyen Âge, se singularise en effet par la boucle qu’il forme et qui passe par les 7 villes des 7 Saints fondateurs de Bretagne : Saint-Malo, Dol-de-Bretagne, Vannes, Quimper, Saint-Pol-de-Léon, Tréguier et Saint-Brieuc.

De ces 7 villes, des chemins qui les relient, des paysages, monuments et sites remarquables par où je suis passé, j’ai rapporté des milliers de photos. Mais tous ces clichés, même les plus réussis, ne révèleront jamais vraiment ce qui me reste de plus vibrant et vivant en mémoire. Ces insaisissables, ce sont les parfums, les sons, les saveurs et quand par un merveilleux hasard, l’un d’eux se représente à moi, nulle photo ne saurait faire rejaillir aussi intensément les souvenirs auxquels je les relie désormais !

Comme par exemple ce parfum feutré et indéfinissable planant dans l’immense collection de coiffes et costumes que j’ai pu admirer à Sérent ! Et le savoureux goût iodé des huitres dégustées à Cancale qui les unes après les autres vous plongent dans l’écume ! Et le son puissant du biniou, déchirant la nuit quimpéroise, et qui vous prends aux tripes ! Et les senteurs gourmandes s’envolant des billig brûlantes du Morbihan ! Et le goût mes amis, le goût mémorable de cette bière fraîche, la meilleure de ma vie, après des heures de marche sous un soleil de plomb en Haute-Bretagne !

Et puis les rencontres bien sûr, avec celles et ceux qui sont venus marcher à mes côtés ou qui m’ont ouvert leur porte, m’offrant gîte et couvert sans rien attendre en retour. Quand on vit jour après jour, à chaque tombée de la nuit, cette même hospitalité portée par des gens de tous horizons, tout milieu, toute génération, on se dit que, peut-être, notre horizon commun n’est pas si sombre…

J’aurais beau vous égrener des chapelets sans fin de mots, de photos, rien ne remplacera vos propres pas, votre propre voyage, votre propre expérience. Je vous souhaite alors d’éprouver un jour sur votre peau la caresse rude du vent qui hurle au sommet du Menez Hom, de sentir sous vos pieds les pavés usés du Jerzual ou de partager au cœur de la nuit, dans une grange isolée du Finistère, une gavotte endiablée avec quelques inconnus… Vous savez, ces inconnus qui le temps d’une ronde n’en sont plus pour vous car tous là, tous liés, ici et maintenant, dans ce précieux instant présent.

Maintenant que nous vivons un deuxième confinement qui bouleverse de nouveau nos vies, jusqu’à mettre à genoux certains d’entre nous ou de nos amis, je réalise encore plus la chance qui a été la mienne cet été de pouvoir vivre ce périple tout autour de la Bretagne ! Ces 47 jours de liberté à parcourir à pied les chemins du Tro Breizh me laissent mille et un souvenirs, comme autant de bouffées d’air pur à la saveur si précieuse en ces nouveaux jours de restrictions.

Quand nous connaîtrons de nouveau des temps plus cléments et que refleuriront les fêtes d’avant, j’espère revoir au coin d’un bar le visage d’une danseuse, d’un chanteur ou d’un musicien m’ayant accueilli en cet été 2020. Qu’importe alors ce dont nous parlerons, danse, musique, chanson ou boisson, pourvu juste que nous profitions pleinement du moment présent.

Karl Blanchet

Le Tro Breizh par Mélaine

Mon stage a été l’occasion d’accompagner Karl Blanchet pour son Tro Breizh. L’idée première était de l’aider dans sa recherche d’hébergements tout au long de son parcours, en s’appuyant sur le grand réseau Kenleur. Après quelques échanges téléphoniques avec Karl, l’appel aux adhérents était lancé, et mon travail presque terminé. J’ai finalement décidé de l’accompagner sur une étape de son parcours. Le hasard faisant bien les choses Karl avait prévu un arrêt à Saint-Évarzec, commune où je pratique la danse tous les samedis soir. Le hasard faisant décidément très bien les choses, Karl était déjà en contact avec l’un des danseurs du cercle qui souhaitait l’accueillir. Nous avons donc pris la route direction Quimper, accompagnés d’Alex et Pauline, danseurs des Kanfarded Sant Evarzeg. Les premiers kilomètres nous ont permis de découvrir des sentiers reculés que même deux natifs de Saint-Évarzec ne connaissaient pas. Les kilomètres suivants nous ont permis de faire connaissance et de découvrir le projet de Karl : ses motivations, ses difficultés, les moments forts, etc. Cela a également été l’occasion d’échanger sur des sujets plus proches de nos pratiques de danses : notre avis sur la fusion, nos attentes concernant le championnat, les difficultés rencontrées dans nos groupes respectifs dues à la Covid-19, etc. J’ai aussi découvert un siffleur de compétition, capable de siffler les plus grands classiques du cinéma, allant de Blanche Neige et les sept nains à Star Wars pour accompagner sa marche.
Au final, après 17 km à pied, il était déjà l’heure de profiter d’une bière rafraîchissante au pied de la cathédrale Saint-Corentin et de se dire au revoir, en gardant néanmoins en mémoire les souvenirs d’une belle rencontre. Merci à Karl pour les courbatures et pour cette journée ! À bientôt sur les sentiers du Tro Breizh.

Mélaine Hardouin

Pondi Kreiz Breizh Production

Cercle Kerlenn Pondi de Pontivy

Durant le confinement les danseurs et musiciens de Kerlenn Pondi en ont profité pour jouer aux Playmobil… Au travers d’une vidéo ayant été vue plus de 24 000 fois, les membres de l’association pontivyenne ont mis en scène des jouets, comme des Légos ou des Playmobils, pour remplacer les moutons blancs alors confinés.
Cette vidéo de 5 minutes a nécessité de nombreuses heures de travail et a mobilisé une dizaine de membres de l’association.
Du défilé de Lorient, au théâtre de Cornouaille, la vidéo retrace la saison qu’aurait dû vivre l’association en temps normal, tout en profitant pour faire un petit coup de publicité : « Nous voulions faire parler de notre spectacle intitulé Ael. Comme d’autres groupes, nous avons eu alors cette idée de faire une vidéo drôle et décalée pour faire parler de nous, et occuper les esprits durant le confinement » indiquent les membres de la Kerlenn.

Le jeu de Merlin

Durant l’épisode 1 du confinement, nous avons pensé qu’il serait bon de recréer un lien avec les enfants des groupes. L’idée : proposer (via Facebook) un jeu en lien avec la Bretagne durant dix jours. Tous les matins à 11 h 11 une énigme était proposée permettant de découvrir un indice. à la fin de la session il fallait retrouver une phrase mystère que les participants envoyaient à la confédération.
Nous avons reçu plus de deux cents réponses et près de mille personnes consultaient le site chaque jour. Cela nous a encouragés à en proposer un second, durant une semaine cette fois, qui a été aussi suivi.
Les moniteurs enfants avaient été prévenus et devaient faire le relais. Certains, nous l’avons bien ressenti, ont vraiment impliqué leur troupe ! Quand le meneur y croit, le reste suit.

Voici quelques commentaires qui nous sont parvenus :

Depuis 10 jours je ne quitte pas mes réponses aux énigmes. Merci pour ce super-jeu. C’était génial, instructif et trépidant.
Mettez en un deuxième !

Aurélie

 

Merci pour ce jeu qui aura tenu en haleine mes loulous pendant une dizaine de jours. Ils étaient pressés de finir leurs devoirs avant 11 h 11.

Lynda

 

Danser à distance…

Cercle Ar Vro Melenig d’Elliant

Au cercle d’Elliant nous sommes avant tout une bande de copains. Durant le confinement, comme tout le monde, nous ne pouvions ni nous voir ni danser. La culture bretonne était à l’arrêt avec toutes les répétitions et les évènements annulés alors nous nous sommes dit : « pourquoi ne pas faire ce qu’on fait de mieux, danser, tous ensemble mais chacun chez soi ? » et c’était parti. Chacun sur son lieu de confinement, au travail dans les champs,
sur les toits, devant un ordinateur ou dans le potager, nous avons dansé la gavotte sur la musique de notre spectacle de l’été 2019. Nous avons décidé de proposer à d’autres cercles de nous rejoindre et de danser leur confinement. Tout le monde a joué le jeu en faisant une vidéo à l’image de son groupe. Cette initiative ayant fait le tour des groupes de danse, elle a attiré les médias nationaux pour le plus grand plaisir de la culture bretonne !

et apporter un autre regard plus humoristique

Strollad an Tour-iliz de Trescalan-La Turballe

… et apporter un autre regard plus humoristique

Strollad an Tour-iliz de Trescalan-La Turballe

Pour passer le temps d’un premier confinement, le 1er avril 2020 a vu fleurir un nouveau défi lancé du côté de Trescalan-La Turballe : Challenge Show’ finement détourné. Après le défi des Elliantais, les paludiers, ont invité, avec humour, les spectateurs à avoir un autre regard sur leur production chorégraphique.
Il n’en fallut pas plus pour que d’autres groupes relèvent le challenge comme Quic-en-Groigne de Saint-Malo, Korriganed Pañvrid de Pommerit-le-Vicomte, Eostiged ar Stangala de Quimper / Kerfeunteun etc.
Les vidéos sont à retrouver sur la page Facebook et elles valent le détour !

Pour passer le temps d’un premier confinement, le 1er avril 2020 a vu fleurir un nouveau défi lancé du côté de Trescalan-La Turballe : Challenge Show’ finement détourné. Après le défi des Elliantais, les paludiers, ont invité, avec humour, les spectateurs à avoir un autre regard sur leur production chorégraphique.
Il n’en fallut pas plus pour que d’autres groupes relèvent le challenge comme Quic-en-Groigne de Saint-Malo, Korriganed Pañvrid de Pommerit-le-Vicomte, Eostiged ar Stangala de Quimper / Kerfeunteun etc.
Les vidéos sont à retrouver sur la page Facebook et elles valent le détour !