Meliaj

Samedi 25 et dimanche 26 mai 2024

Palais des Congrès et des Expositions de la Baie de Saint-Brieuc
rue Pierre de Coubertin, 22 099 Saint-Brieuc

Saint-Brieuc, capitale de la création bretonne

La confédération Kenleur y a créé, grâce au soutien des collectivités locales (Ville de Saint-Brieuc, Saint-Brieuc Agglo et le département des Côtes d’Armor), un événement de grande ampleur autour de la création en danse bretonne.

En savoir +

1 025 artistes : la danse bretonne en ébullition

41 groupes de danse bretonne participeront à cette édition 2024 du festival Meliaj, épreuves artistiques (spectacle de rue ou scénique) et vêtements du championnat national de danse bretonne, organisée à Saint-Brieuc. Il s’agit ici de valoriser la création en danse bretonne : sans jamais trahir ses origines, elle ne cesse se réinventer, de se régénérer en digérant les divers apports contemporains et influences du monde.

Saint-Brieuc est à la création ce que Vannes est à la tradition

Depuis 2010, la confédération et la ville de Vannes organisent Tradi’deiz, courant avril. Une cinquantaine de groupes rivalisent alors de dextérité dans la présentation des danses sous leurs formes traditionnelles. Y sont évalués la technique, le style et l’esprit communautaire de la danse bretonne. C’est désormais un événement culturel majeur en Morbihan. Les retombées médiatiques et l’engouement des spectateurs (plus de 10 000) en témoignent un peu plus chaque année. Hors de la période estivale, il valorise la culture populaire auprès des Bretons eux-mêmes. Notre ambition est de créer un événement de même ampleur à Saint-Brieuc, non plus autour de la danse traditionnelle mais autour des créations artistiques (scéniques, spectacles de rue, animations). Pari réussi puisque lors des deux premières éditions de Meliaj le public s’est montré bien présent, avec une salle presque toujours comble, même tôt le dimanche matin ! Côté groupes, c’est pour eux l’occasion de bénéficier de conditions techniques exceptionnelles et de pouvoir participer à un grand événement fédérateur tout en rencontrant les autres groupes.

23 heures dédiées à la culture bretonne : créations chorégraphiques et présentations de costumes par 41 cercles de Bretagne et d’ailleurs

Les ensembles attendus viennent des cinq départements bretons et de région parisienne. Le public peut ainsi y admirer en un même lieu la richesse et la diversité des terroirs de Bretagne. Cette manifestation exceptionnelle permet d’offrir un très large panorama des terroirs de danse et des costumes, ainsi qu’une vaste palette des accompagnements musicaux.

Pour les artistes, un moment de travail et de plaisir

Pour les catégories concernées (4e, 3e, 2e et 1re), le championnat national de danse bretonne se déroule en deux parties : la moyenne obtenue à Vannes compte pour 30% de la note finale (Tradi’Deiz), et celle de Saint-Brieuc pour 70% (Meliaj). Les groupes de la catégorie Excellañs se retrouveront quant à eux à Quimper les 1er et 2 juin pour leurs épreuves artistiques (Kenleurenn). 60 jurés auront la délicate charge de noter et classer les groupes participants.

Pour le public, un temps festif ouvert au plus grand nombre

La confédération Kenleur entend proposer une programmation riche et variée à un tarif très abordable. En effet, les spectacles seront accessibles pour un tarif unique de 12€ pour l’ensemble du week-end. Les prestations en centre-ville (spectacles de rue, initiation à la danse bretonne et concerts) seront gratuits.

Un événement culturel majeur en pays de Saint-Brieuc

À l’instar de Guingamp (Bugale Breizh, Championnat de la Saint-Loup), de Quimper (Festival de Cornouaille), de Vannes (Tradi’deiz) ou de Lorient (Festival Interceltique), Kenleur entend faire de Saint-Brieuc un partenaire culturel majeur et implanter dans le Penthièvre une manifestation culturelle bretonne de premier plan. La situation centrale de Saint-Brieuc, son dense tissu associatif et la très grande qualité des équipements du parc des expositions présentent les mêmes atouts que la ville de Vannes pour accueillir une manifestation de cette ampleur et devenir, le temps d’un week-end, capitale de la création bretonne.

Réservez dès maintenant votre week-end briochin 

  • Moins de 12 ans : gratuit, mais avec billet exonéré obligatoire
  • A partir de 12 ans : 10€ pour tout le week-end

Pass Culture

Cet événement est éligible, les 15-18 ans peuvent payer leur entrée avec le Pass Culture !

Samedi 25 mai

Le Grand Léjon, Esplanade

Épreuves costumes 1re catégorie

14h-17h50 – Le Grand Léjon

Ordre de passage
  • 14:00 Pontivy
  • 14:20 Saint-Nicolas-du-Pélem
  • 14:40 Elliant 
  • 15:00 Plougastel-Daoulas
  • 15:20 Clohars-Carnoët
  • 15:40 Beuzec-Cap Sizun
  • 16:00 Entracte
  • 16:10 Larmor-Plage
  • 16:30 Pluneret
  • 16:50 Kerfeunteun ados
  • 17:10 Lorient (Bugale) 
  • 17:30 Vannes

Spectacles de rue

17h-18h50 – Esplanade

17h - Argenteuil

Souvenirs de vendanges

Le spectacle souhaite retracer les vendanges dans les vignes d’Argenteuil au début du XXè siècle, de la récolte harassante du raisin à la dégustation festive du « picolo », nom du vin d’Argenteuil.

La ville d’Argenteuil possède des vignes et il existait également des vignes à Carnac. Les vendanges permettent ainsi de faire la passerelle entre les deux villes, chères aux membres du cercle, originaires pour beaucoup de ce terroir. C’est également l’occasion, pour les bretons venus travailler en île de France, de se remémorer le temps convivial des vendanges dans leur terre d’origine et d’évoquer les moments d’entraide et de fête occasionnés par cette opération viticole.

17h40 - Clohars-Carnoët

Ar wenn nevez (L’arbre des jours nouveaux)

Mai 1885, à Kerharo, village paysan cloharsien.
Après une journée de labeur à faucher le foin, l’heure est à la fête.
L’arbre de mai, symbole du renouveau, sera dressé au cœur du village.
Toutes les générations se retrouvent pour danser ensemble.

18h20 - Beuzec-Cap-Sizun

Pilherien

Ici se termine la terre, voilà son point le plus avancé, sa limite extrême. Oiseaux de mauvaise augure, lorsque la mer monte en furie, les récifs se transforment en abris funestes. Entre l’île de Sein et la Pointe du Raz, c’est le cimetière des hommes. Navires étrangers, ne vous arrêtez pas… Méfiez-vous de ces ombres qui apparaissent à vos yeux. N’espérez pas les arrêter, l’Homme est dur sur cette terre.
Ne connaissez vous pas la sinistre réputation des pilleurs d’épaves du Cap Sizun ?

“Biscoaz ne dremenas den ar Raz nen devise aon pe gloas.”
Qui passe le Raz sans douleur ne passera pas du moins sans peur.

Paul Cornec

Épreuves costumes 4e catégorie

18h-20h – Le Grand Léjon

Ordre de passage
  • 18:00 Saint-Aubin-du-Cormier
  • 18:00 Saint-Aubin-du-Cormier
  • 18:20 Guingamp
  • 18:40 Saint-Quay-Portrieux
  • 19:00 Plonéour-Lanvern
  • 19:20 Pornic
  • 19:40 Argenteuil

Fest-noz

19h-1h45 – Esplanade

Avec les musiciens des groupes de 1re catégorie
  • 19h00 Musiciens de Clohars-Carnoët

  • 19h45 Musiciens de Lorient (Bugale)

 

  • 21h30 Musiciens de Pontivy

  • 22h00 Musiciens d’Elliant

  • 22h45 Musiciens de Larmor-Plage

  • 23h20 Musiciens de Pluneret

  • 23h55 Musiciens de Kerfeunteun ados 

  • 00h30 Musiciens de Vannes 

  • 01h05 Musiciens de Plougastel

Labellisation

20h45-21h20 – Esplanade

20h45 - Pont-Péan

Aux victimes du Boël

Par une chaude matinée de juin 1884, alors que les carriers du Boël prenaient leur pause après un travail d’extraction harassant, un événement inattendu survint, événement qui marquera très longtemps la population locale, toutes catégories sociales confondues…

Annonce des résultats

22h30 : 4e catégorie

1h45 : 1re catégorie

Salle Hermione

Spectacles scéniques de 4e catégorie

14h30-16h20 – Hermione

14:35 - Saint-Aubin-du-Cormier

Le Pommé de Tremblay

Depuis le 19ème siècle dans le pays gallo, le pommé, surnommé le beurre des pauvres, est fabriqué à base de jus et de morceaux de pomme, par les paysans. Sa fabrication (la ramaougerie), est encore très présente dans les pays du coglais, Bazouges-la-Pérouse et Antrain. Le Pommé se produit en plusieurs étapes : le ramassage, le pressage, l’épluchage et la cuisson sur 24h.
La ramaougerie permet aux gens du village de se réunir, c’est aussi l’occasion de faire la fête, danser, chanter et aux jeunes de faire des rencontres.

14:57 - Guingamp

Klakenn

L’histoire des lavandières d’ici et là bas. L’histoire de trois jours de labeurs : l’enfer, le purgatoire et enfin le paradis…. An Ifern, Purgator, Ar Baradoz.
Suivez-nous dans cet hommage, à notre niveau, aux femmes d’autrefois qui lavaient le linge des uns et des autres.
Au lavoir commun ou privé, les petites histoires et les moments de vie leurs ont bien souvent valu le surnom de commère…
Jjeune fille, femme, employé, d’ici et ailleurs, Klakenn.

15:19 - Saint-Quay-Portrieux

20 ans, le bel âge !

En 2024, les Danserien Sant Ke ont 20 ans à St Quay et ils dansent !
En 1904, Blanche et Augustin ont 20 ans à St Quay et ils dansent !
En 1844, Mathurine et Joseph ont 20 ans à St Quay et ils dansent !
Quelle que soit l’époque, les couples se font et se défont dans la danse mais ils ont toujours 20 ans dans leur cœur !

15:41 - Plonéour-Lanvern

Mont kuit…

En 2024, des auditeurs écoutent un reportage radio relatant les histoires de bigoudens qui ont migré dans d’autres villes bretonnes entre 1900 et 1945.
A la veille de la grave crise économique du début du XXème siècle en Cornouaille, ces récits mènent les auditeurs d’une usine de Penmarc’h à la ville de Douarnenez, terres de marins et d’ouvrières de conserveries aux destins étroitement liés.
Puis, dans les villes du Croisic et de Quiberon, les auditeurs suivent les pas de ces hommes et femmes touchés par la disparition de la sardine des eaux cornouaillaises qui ont dû s’en aller pour fuir la misère.
Comment réussiront-ils à s’implanter dans de nouvelles communes tout en conservant leur identité bigoudène?

16:03 - Pornic

La Belle Epoque

1900, un nouveau siècle commence ! La ville évolue et le port s’accroît. La modernité s’abat sur les Pornicais en plein dans les nouveaux savoirs-faire que sont le Chantier Naval et la Minoterie. Les hommes aux labeurs de la construction navale, leurs dames occupent leurs journées à danser, à discutailler. Malgré le développement de leur ville, ils s’adaptent et sont heureux tous ensemble. Ça, c’était la Belle Époque

Spectacles scéniques de 1re catégorie

19h-23h45 – Hermione

19:05 - Pontivy

Breudeuriezh – Fraternité

Qu’avons-nous fait de notre vie, tournons-nous la tête pour ne pas voir ?
De manière intemporelle, faisant écho au fracas du réel, nous abordons ici le phénomène migratoire que les sociétés baignées dans l’ultra libéralisme poussent au chaos. Des hommes et des femmes qui ne rêvent qu’à une vie meilleure, là-bas, de l’autre côté des vents. Et dans cet autre côté, une société du toujours plus (la nôtre), qui pille de terre en terre, au détriment des populations qui y vivent…
Nous essayons de proposer au travers cette courte navigation merveilleuse, une vision de l’accueil fraternel dont les politiques pourraient s’inspirer plutôt que d’accentuer le rejet et d’hisser des murs entre les peuples.

19:28 - Saint-Nicolas-du-Pélem

Dremm ar vro

Le visage du pays

Tableau 1 : La communauté, entre joie et enfermement

Tableau 2 : La libération des corps, des individus et de la consommation

Tableau 3 : Retrouver la source

Tableau 4 : L’Utopie de la culture collective et vivante

19:51 - Elliant

Kannerezed (Les lavandières)

Cette année, le Cercle d’Elliant met en scène une légende bretonne bien connue : Les lavandières de la nuit. Vous suivrez l’histoire de Wilherm, dont l’intérêt pour la fête l’emporte sur la religion, précipitant sa perte. Alors qu’il fuit une fois de plus la messe, il croise le chemin des Lavandières de la nuit. Ces messagères de l’Ankou triompheront-elles dans le combat entre la vie et la mort ?

20:14 - Plougastel-Daoulas

 

Barr Avel (Avis de tempête)

Plougastel vous fera voyager à travers le temps. Sur notre presqu’île, en l’espace d’une journée, il nous arrive de passer de la pluie au beau temps. Soleil, brume, pluie, vent, tempête…
Les danseurs sauront-ils s’adapter ?

21:40 - Larmor-Plage

Noces
Tud an eured
(les gens de la noce)

Nous n’allons pas vous raconter encore une fois l’histoire de deux amoureux qui se marièrent, furent heureux et eurent beaucoup d’enfants. La noce filmée à Landévant par la société Pathé en 1907, archive rare en pays vannetais, est la matrice de ce spectacle. Nous vous proposons une re-création de ce moment, qui montre la société bretonne en fête, unissant quatre couples à la fois, ces centaines de personnes, si bien habillées, dansant en groupe, en couples, s’amusant, festoyant, partageant, aux côtés des cuisinières, des mendiants, un moment solennel, bouillonnant, mémorable : la NOCE !

22:03 - Pluneret

Minuit, à l’orée du bois

Aux confins du pays alréen, plus exactement en forêt domaniale de Camors-Pluvigner, nos aïeux, laboureurs et autres sabotiers, se sont jadis implantés. Tous savaient que la légende disait vrai : les bois étaient habités. Aussi, pour s’implanter à l’orée de ce lieu inviolé, un pacte fut signé : nul ne courait leur bois et d’aucuns pénétraient le village. Mais l’accroissement de la population les obligea à la plus grande trahison. Après avoir réitéré leur engagement de respecter cet environnement, à pas feutrés, ils s’y sont engagés, pour exploiter plus encore les ressources qui se raréfiaient. Mais ni la légende, ni les mémoires n’ont retenu les conséquences de ce pacte trahi.

22:26 - Kerfeunteun ados

Fresk

Les adolescents d’aujourd’hui vivent dans un monde volatile, incertain, complexe et ambigu, qui les plonge parfois dans des sentiments d’impuissance et d’anxiété. Nous nous sommes intéressés à cette génération qui fait régulièrement l’actualité, décrite comme étant sans futur et sans espoir, subissant de manière solitaire, résignée, catatonique, violente et nihiliste un monde sur lequel elle n’aurait pas la force ni la volonté d’influer.

Nous avons alors pensé ce spectacle comme un droit de réponse de cette jeunesse, qui rétablit la nuance, montrant sa diversité.

Ils sont prêts à partager et à dessiner la diversité de leurs visions et les nuances de leurs réalités, leurs fresques : une fresque des âmes, une fresque des couleurs, une fresque du changement, une fresque des énergies, une fresque de l’espoir, une fresque des rêves, une fresque de la solidarité, une fresque des émotions, une fresque des sourires, une fresque des larmes, une fresque des aspirations, une fresque des cultures, une fresque des saisons, une fresque des histoires, une fresque des traditions, une fresque des rencontres, une fresque des voyages, une fresque des mots, une fresque des échos, une fresque des promesses, une fresque des liens, une fresque de l’harmonie, une fresque des chemins. Des chemins beaux et divers vus par des ados.

22:49 - Lorient (Bugale)

Kenan le baroudeur

Ronan, un vieux danseur de notre groupe pas très loin de la retraite, fouillait un peu dans le grenier de chez sa grand-mère dans l’optique de faire un vide grenier.
Il y trouva une vieille mallette appartenant à une personne dénommée “Kenan”.
Surpris car il ne connaît personne de sa famille de ce nom, Ronan a jeté un petit coup d’œil dedans pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur.
C’est à ce moment-là qu’il y découvre le parcours d’un homme, Kenan, qui, semble-t-il, n’avait pas peur de partir à l’aventure, a eu quelques frayeurs en chemin mais aussi de belles surprises.

23:12 - Vannes

Dibunañ

“Dibunañ : Dérouler, dévider, défiler. En Bretagne, mendiants et pénitents parcourent les chemins, transmettent les nouvelles, tissent des liens entre les gens. Un accord discret de don et contre-don se met en place : ils sont invités d’honneur lors des noces bretonnes. On raconte qu’une aura mystérieuse les protège, on leur confie des messages pour l’au-delà. Ainsi se crée un équilibre précieux : malgré leur pauvreté, ils trouvent une place dans la société.
Voyez ces personnages sortir de l’ombre, ils sont partout autour de vous.”

Dimanche 26 mai

Le Grand Léjon, Esplanade

Épreuves costumes 2e catégorie

9h-13h30 – Le Grand Léjon

Ordre de passage
  • 09:00 Landivisiau
  • 09:20 Poissy
  • 09:40 Saint-Brieuc
  • 10:00 Paimpol
  • 10:20 Rostrenen
  • 10:40 Montfort-sur-Meu
  • 11:00 Entracte
  • 11:10 Morlaix
  • 11:30 Châteaulin
  • 11:50 Le Faou
  • 12:10 Quimper (Dañserien)
  • 12:30 Quimper (Moulin vert)
  • 12:50 Landrévarzec
  • 13:10 Guérande / Malville

Spectacles de rue

11h-12h20 Centre-ville – Parc des promenades – gratuit

11:00 - Landivisiau

An dour

 

An dour, dans la vie du quotidien elle est bénéfique ou dérangeante selon la forme qu’elle prend. Elle est au cœur de beaucoup de croyances et de légendes, et s’il n’y en avait plus ?

Parti-pris artistique :
Notre création s’articule autour de l’eau.
Nous avons fait le choix de traiter cet élément sous plusieurs angles.
L’eau, élément central dans la vie des gens quelque soit l’époque:
– L’eau dans la vie quotidienne
– l’eau au cœur des légendes et des croyances
– l’eau, élément vital!

Les différents tableaux s’enchaînent, guidé par la voix d’un conteur.
La partition musicale se veut au plus proche de chaque tableau. Porté par un couple de sonneurs, à la force du chant ou par une composition originale de notre ensemble musical.

Nous avons souhaité travailler en particulier les intentions et postures de corps notamment par le biais d’intervention régulière de Carolina Garel, comédienne et artiste de rue.

Notre proposition artistique se termine sur une touche actuelle, en effet, il nous tient à cœur d’intégrer dans nos pratiques traditionnelles des sujets contemporains.

11:40 - Poissy

Manies Dansantes

 

Journée longue de l’été, ouvrage et courage. Labourer, semer, récolter, battre manger et danser, comme cela recommencer. Injustice ou bénédiction. Le pain du labeur contaminé. Récompense ou exutoire. Les braves possédés par cet inexplicable syndrome : sol frappé, jupons mouvants, gesticulations, festoiements, repas partagés, joies, transcendance. Ils travaillent mangent et dansent. Ils dansent encore.

Initiation à la danse

14h-16h Centre-ville – Parc des promenades – gratuit

Épreuves costumes 3e catégorie

14h-17h10 – Le Grand Léjon

Ordre de passage
  • 14:00 Saint-Alban / La Méaugon
  • 14:20 Quévert
  • 14:40 Carhaix
  • 15:00 Rennes 
  • 15:20 Auray Ados
  • 15:40 Entracte
  • 15:50 Riec-sur-Bélon
  • 16:10 Bénodet / La Forêt-Fouesnant
  • 16:30 Saint-Michel-Chef-Chef
  • 16:50 Savigny-sur-Orge

Annonce des résultats

20h : 3e puis 2e catégorie

Salle Hermione

Spectacles scéniques de 3e catégorie

10h-13h30 – Hermione

10:00 - Saint-Alban / La Méaugon

Entre cœur et combat 

Sur le front des combats, un soldat de la guerre 14-18, originaire de Pléneuf, écrit en réponse à son épouse restée au foyer. A travers leurs correspondances, ils se remémorent des instants qu’ils ont vécus ensemble et évoquent leur quotidien, dans l’espoir et l’attente des retrouvailles. Ainsi, différents tableaux se succèdent :
– souvenir d’enfance 
– les prémices de l’amour 
– l’Amour avec un grand « A » 
– de la joie des noces au devoir du front 
– le labeur des femmes 
– le combat des hommes 
– le triomphe de l’amour

10:22 - Quévert

C’est la foire !

Jeudi, c’est jour de marché à Dinan. On y vient de Lamballe, voire de Saint Brieuc, jusqu’à Rennes, car c’est l’une des plus grosses foires, avec son marché aux cochons, aux veaux, ses volailles, ses poissons …
Mais les gens du coin ne cohabitent pas toujours facilement avec les “aotr”. On se regarde, on se salue, on se méprise, on se toise, on se pousse, on s’éparpille pour mieux se presser autour des animations, quelles qu’elles soient…
Les tensions d’abord sous-jacentes se révèlent, des camps se forment, transformant ce marché en champ de bataille.
Heureusement, tout est bien qui finit bien, la chute de l’histoire ramène le rire, universel, et apaise les esprits.

10:44 - Carhaix

Komt deomp !

Des enfants retrouvent dans le grenier de leurs grands-parents un recueil.
Leur grand- père va leur expliquer ce que celui-ci contient et ce qu’il avait entendu dans sa jeunesse de son “tad kozh”.

“Mont a ran da gontañ deoc’h un deiz pardon ba Karaez er bloavezh 1929, gant mesk ha mesk sonerezh, dansoù ha c’hoarioù !”

11:06 - Rennes

Quatre chaises

Dans la salle des fêtes, quatre chaises sont là. Entassées pour le ménage, rangées souvent, poussées parfois, elles accompagnent, immuables, le passage des générations. De rupture en reconnaissance d’un patrimoine commun, elles servent et supportent au fil du temps les joies des choses accomplies ensemble.

11:28 - Auray Ados

Kalan-Gouiañv

De nos jours, si on pense à la soirée du 31 octobre au 1er novembre, nous pensons rapidement à Halloween et à tout son imaginaire dont nous avons été abreuvés. Peu savent et encore moins se souviennent qu’au début du 20ème siècle, avant la première guerre mondiale, des groupes de chanteurs allaient quêter de maisons en maisons pour célébrer les morts lors d’une messe. Des betteraves ou autres navets étaient sculptés et laissés sur le bord d’un chemin afin d’effrayer les passants. Venez revivre avec nous, l’une de ces traditions oubliées.

12:00 - Riec-sur-Bélon

Amzer

Les saisons et le temps qui passe, qui défile à un rythme plus ou moins effréné.

Bien que bouleversées de nos jours, nous avons choisi de travailler sur les saisons en commençant par le printemps, l’été, l’automne et l’hiver :
Le printemps sera donc représenté par une valse car celle-ci nous évoque les beaux jours, la nature qui reprend son rythme s’éveille tranquillement, saison des fleurs.
Puis dans la continuité, la valse écossaise laissera penser à cette saison réconfortante qu’est l’été ainsi qu’à ses moments de détente, la saison des amours.
C’est en automne que le rythme s’accélère sur une ridée 6 temps. Retour au rythme du travail. La nature change d’aspect. La météo devient moins clémente malgré quelques beaux rayons de soleil qui subsistent.
Arrive la suite Loudéac qui accompagnera l’hiver mouvementé par ses tempêtes et ses pluies où subsistent quelques rares accalmies. Des journées plus courtes et une ambiance qui peut de ce fait être plus rude.

12:22 - Bénodet / La Forêt-Fouesnant

Skoazell a skoazell
“épaules contre épaules”

L’objectif de ce travail chorégraphique est de partager et de faire vivre aux spectateurs notre histoire, celle de la création du collectif entre les cercles de Bénodet et de la Forêt-Fouesnant.

L’introduction du spectacle fait état d’un constat simple pour les deux groupes : le manque d’adhérents. Très vite les danseurs se sentent obligés d’aller à la rencontre de l’autre groupe, ils ne peuvent plus se voiler la face. Vient donc l’heure des premiers échanges, individuels d’abord, puis collectifs, la danse rassemble, cela ne fait aucun doute au vu des sourires des danseurs : le collectif est né. Progressivement, les premières tensions apparaissent entre les danseurs, jusqu’à ne plus pouvoir les contenir. Plus de son, plus de lumière sur scène, est-ce déjà la fin du collectif ? La réponse sera forte et emblématique, car elle sera apportée par la voix des danseurs au travers d’un chant, qui les rassemble tous.

Cette chorégraphie représente donc notre histoire, notre passé et c’est ce qui fait notre force aujourd’hui. Ces difficultés nous ne sommes pas les seuls à les vivre, que ce soit au sein des cercles celtiques ou ailleurs, c’est pourquoi ce spectacle se veut facile dans la lecture et sincère.

12:44 - Saint-Michel-Chef-Chef

Rederien Loar
Coureurs de Lune

Nous sommes en 1800, au cœur de la baie de Bretagne (baie de Bourgneuf dans le Pays de Retz). Elle a connu son apogée dans la 2ème moitié du 18ème siècle. Les salines de la Baie de Bourgneuf sont les plus importantes d’Europe, et les exportations vers les pays du Nord sont particulièrement significatives.
Notre spectacle se déroule au sein de ces salines, mettant en lumière l’activité liée à la production de sel, mais également les pratiques clandestines telles que la contrebande de sel, qui était répandue à cette époque.

Rappel historique :
La gabelle, impôt complexe sur le sel, a été prélevée pendant des siècles créant une géographie fiscale particulièrement injuste. Elle a favorisé le développement croissant de la contrebande du sel entre les provinces dites franches (dans l’ouest, la Bretagne) et les régions limitrophes de grande gabelle (Maine, Anjou, Touraine, Poitou). Cet impôt se prolongea jusqu’en 1790. Il fut réintroduit en 1806 par Napoléon et perdura jusqu’en 1945.
Le faux saunage se pratiquait à « col » c’est-à-dire à pied ou à cheval par la population.
Les tentatives les plus importantes et sans doute sous estimées empruntaient les voies fluviales étroitement surveillées depuis les marais : étiers, cours d’eau, rivières jusqu’à la Loire évitant les pataches des gabelous. Les contrebandiers utilisaient alors de petites embarcations très particulières et manœuvrables : les « Chattes ».

13:06 - Savigny-sur-Orge

Coeur ha Choeur

Qu’il soit bon, serré, en fête, gros ou d’or, le cœur est un organe essentiel. A la chamade ou à l’unisson, en frémissant ou en s’emballant, il ne cesse de battre.
Le cœur, symbole de vie, qui donne le rythme à toute une communauté.
Le cœur, centre de gravité de l’humain, qui s’ouvre à l’appel de la musique, du chant et de la danse.
Le cœur, siège des émotions. Partagez-en quelques-unes avec nous.

Spectacles scéniques de 2e catégorie

14h-18h30 – Hermione

14:05 - Saint-Brieuc

Jours de Fêtes sur les grèves

Les grèves de St Brieuc Langueux, de par leur étendue à marée basse, ont attiré les pionniers de l’aviation et permis d’organiser des courses de chevaux. Ces manifestations permettaient de rassembler la population des alentours.

14:27 - Paimpol

  

Anjela Duval

Très jeune, Anjela Duval a dû choisir entre l’amour d’un homme et l’amour de son pays: ce choix et la perte d’êtres chers marqueront à jamais son destin.
Découvrez ou redécouvrez l’histoire de cette poétesse bretonne!

14:49 - Rostrenen

Dis, pourquoi tu danses?

Pouvoir se déconnecter du temps afin de s’évader de la réalité, s’intégrer au sein d’un groupe, laisser les battements de cœur être portés par la musique, construire son identité pas à pas, s’affranchir de tous repères…

15:11 - Montfort-sur-Meu

Pourquoi on danse ?

Chers spectateurs, cette année vous allez découvrir un spectacle d’interprétation tiré des ressentis et des émotions du livre d’or d’ An Abadenn Nevez.
Tout d’abord, nous représenterons la technicité et la transmission de la danse bretonne, puis son côté envoûtant et entraînant grâce à la musique.
Également, l’harmonie qui peut se créer entre deux danseurs mais aussi son esprit communautaire, son ouverture et sa richesse culturelle et enfin le côté festif, joyeux partagé avec le public.
Ouvrez vos yeux, vos oreilles et votre coeur, laissez les pages défiler… Place à la danse!

15:33 - Morlaix

Armelle

Sur la vie en usine. Sur ces cigarières d’autrefois.
Sur ces hommes et femmes travaillant en usine.
Sur les traces d’une d’entre elles qui ne le laissera pas indifférent.
D’Armelle à Carmen, il n’y a qu’un enchaînement de pas. (Espérons une fin moins tragique pour les protagonistes)

15:55 - Châteaulin

Merc’hed ar Yeun (Les filles du Yeun)

Les Alc’houederien Kastellin ont toujours à cœur de présenter des spectacles ancrés dans leur terroir. Après avoir évoqué le feu et les incendies des Monts d’Arrée (spectacle 2023), nous avons choisi de rester dans les landes de Brasparts pour mettre en lumière l’industrie tourbière qui y a existé, et en particulier les quelques jours de révolte des femmes ouvrières qui ont fait grève en 1918 pour obtenir une augmentation de salaire.

Outre l’extraction familiale, attestée depuis plusieurs siècles dans les Monts d’Arrée, plusieurs tentatives d’extraction industrielle voient le jour à la fin du XIXème siècle : à Botmeur, Loqueffret et à Brasparts, en contrebas du Mont Saint Michel, dans les tourbières du Yeun Elez. C’est une véritable petite usine qui y est implantée : un vestiaire, un bureau et un réfectoire sont construits. Des rails sont installés pour déplacer la tourbe dans des wagonnets, elle est ensuite acheminée par la voie ferrée jusque Châteaulin puis Pont-de-Buis, où elle était utilisée pour le fonctionnement de la poudrerie.
L’usine embauche des hommes bien sûr, plusieurs jeunes, mais surtout des femmes, un recensement dénombre 80 femmes pour 40 hommes et une vingtaine d’adolescents durant la première Guerre Mondiale. L’usine fournissait aux femmes une tenue de travail : un habit de type combinaison de toile bleu marine et un manteau jaune avec capuchon, plus adapté au travail dans les tourbières que le vêtement traditionnel.
Ces femmes se révoltent en mai 1918 : elles se plaignent de gagner moins que les hommes, effectivement ceux-ci recevaient 1 à 2 francs de plus que les ouvrières. Elles font grève à partir du 8 mai pour réclamer une augmentation de 10 centimes de l’heure. Le patron mène des négociations et au bout de cinq jours le travail reprend, les ouvrières ayant obtenu une indemnité pour cherté de vie, mais pas d’augmentation de salaire à proprement parlé, toutefois les quatre femmes qui avaient lancé le mouvement sont licenciées.
Ce sont ces événements que nous avons choisi de vous faire revivre.
Tout en nous appuyant sur les sources historiques et des descriptions précises de l’industrie de la tourbe, nous avons choisi de vous donner à voir de façon réaliste la dureté du travail dans les tourbières. La scène de négociation est, elle, une évocation stylisée de l’échange entre les meneuses de grève et M.Marchais, le patron.

16:37 - Le Faou

1896

Embarquez avec nous pour découvrir ce petit village des Monts d’Arrées en 1896. Leur vie, simple, est rythmée par la joie de se retrouver autour de danses, de chants, de travail; ici il fait bon vivre. Et pourtant, depuis toujours, on se transmet quelques histoires inquiétantes et aujourd’hui plus que jamais leur quiétude est bel et bien menacée.

16:59 - Quimper (Dañserien)

Pemdeziek

Locmaria, 1920.
Les badauds se promènent le long des quais.
Les bateaux accostent pour décharger leurs marchandises.
Les potiers et les peinteuses s’affairent à la faïencerie.
Les cadences effrénées imposées par les contremaîtres tout au long de la journée provoquent la colère des ouvriers, c’est la révolte !
Le temps de la réconciliation arrive.
La fin de la journée s’annonce et le travail laisse place à la convivialité et à la fête.

17:21 - Quimper (Moulin Vert)

Divuzul
Outrance, démesure

Etre re ha re nebeut emañ ar muzul mat.
Entre trop et trop peu se trouve la bonne mesure.

Acheter, arracher, accumuler… OUTRANCE, DIVUZUL !
Ne plus être pour avoir toujours plus, voici le passage de notre société rurale et communautaire à une société consumériste et individualiste. Excès, rivalité, volonté de se distinguer, jalousie… Un personnage se distingue et se perd dans les limites entre le besoin et l’envie, entre l’essentiel et le superflu. En voulant toujours plus, ne finit-on pas par se connaître moins, se détacher de son temps et de sa culture ?

17:43 - Landrévarzec

Eñvorennoù

Un après-midi de mai 1956, une jeune fille ouvre la porte d’un grenier. Curieuse, elle ouvre une malle qu’elle découvre remplie de trésors.
A l’intérieur, un album photo retrace le mariage de sa grand-mère un dimanche de mai 1907. Emportée par ce qui s’offre à elle, réalité et imagination se mêlent et lui ouvrent les portes de souvenirs à ce jour oubliés.

A travers divers tableaux, ces deux personnages évoluent, se rencontrent, se découvrent … Des anachronismes ressortent, témoins de vides que tente de combler la jeune fille.

Ce spectacle est à la fois un hommage aux générations qui nous ont précédés et à tout ce qu’elles nous ont transmis, mais aussi au travail et à la curiosité que chaque personne impliquée dans l’association met en œuvre, et ce en particulier dans le déchiffrage de photographies, parfois seuls témoins sans visages d’une vie passée.

18:05 - Guérande / Malville

Entre Terre & Mer

“Viens voir c’que j’ai trouvé ! C’est une lettre de Lucien …”
Deux cousines découvrent la correspondance échangée entre un aïeul et sa mère. La surprise est grande. Que de changements avec aujourd’hui.

« Entre terre et mer »
D’un côté le marais de « Grande Brière » de l’autre la mer, Saint Nazaire et ses paquebots. Au milieu, faisant le lien des hommes et des femmes de tout âge.
Une population appelée les Briérons ! Vivant autrefois plus ou moins en autarcie, certains hommes iront travailler dans les industries, et notamment aux chantiers de construction navale. Les femmes s’occuperont des travaux de la vie quotidienne ….
Ne disait-on pas des briérons, qu’ils étaient les meilleurs ouvriers sur ces paquebots ! On y croisait parfois des hommes venus d’un autre pays, pour y travailler….
Alors, quoi de plus normal quand celui-ci était fini, de revenir en famille jeter un dernier regard avant son départ.
Jour de joie et de réjouissance pour la population.