Meliaj – 14-15 juin 2025

Collectif Koroll Mor GR34

“Posées sur l’étagère, ces chaussures ont vécu… D’avoir tant marché, couru, ou encore passées de mode. D’un revers de main dépoussiérées, un vernis les endimanche et me reflète. D’un clin d’œil complice elles me confient leur “Parquet de bal” en Heritaj… Promesse fut faite d’un usage joyeux et partagé. Alors je me suis mis en quête de paires jumelles qui rapidement furent centaines… souliers et bottines en cousinade bien décidés à faire du GR34 leur itinéraire dansé de rondes maritimes et autres danses incontournables de près de 26 terroirs en prise avec un littoral breton de plus de 2100 km, de la baie du Mont Saint-Michel au Pays de Retz…”

Juloded

Fiction historique basée dans le Haut-Léon, terre des Julodes, maîtres et seigneurs. Une société ou le pouvoir n’est pas réparti de façon égale. Un spectacle qui évoque le passé, seulement le passé ?

Andon

Andon (racines) est une alliance de la danse, la richesse du costume et un univers sonore envoûtant. En interrogeant notre rapport à l’eau, il propose une réflexion sur nos racines et notre avenir.

E Treleau fin Eost

Le temps d’un week-end, Tréleau devient une commune libre où la fête unit les différences dans une danse collective, célébrant la diversité, la joie et l’harmonie entre les corps et les styles.

Fresk 2 rue

Les adolescents d’aujourd’hui vivent dans un monde volatile, incertain, complexe et ambigu. Aujourd’hui ils sont prêts à partager et à dessiner la diversité de leurs visions et les nuances de leurs réalités, leurs fresques.

Tanguethen – Les murmures du récit oublié

Tanguethen, première escale de leur nouvelle vie. Ces femmes et hommes aux parcours singuliers débarquent des Indes orientales sur l’île Saint-Michel. Chaque bateau déverse sa nouvelle réalité.

L’Agouvreu

Agouvreu. Étymologie : du breton argouvroù. Nom commun. agouvreu \aguvrø\ masculin Déménagement. Dot. Préparatif d’un mariage. Trousseau d’affaires. (Par extension) Emménagement

Et que la fête commence !

Une fête populaire sur le champ de mars à Saint-Brieuc, où se croisent citadins du centre et artisans des faubourgs, pour des moments de rencontre, de réjouissances, de jeux, de musique et de danse.

Joa d’an Anaon

Tendez l’oreille aux murmures du vent. Quand le deuil assombrit les coiffes blanches et que tout se brise, une force silencieuse unit les survivants… Embarquez avec nous sur l’île de Sein.

Ar galon digor

C’est l’histoire d’un jeune marin qui après être riche d’amour voulu s’enrichir d’argent, laissant son âme-soeur à terre. Son choix ne sera pas sans conséquences.

À la cale de Mordreuc

Des hommes, des fagots, des pantalons usés. Des femmes, une couturière, des draps de lin. C’est ainsi qu’est née l’une des pièces les plus emblématiques et authentiques de notre terroir.

Horizoñ

Une ligne au loin, insaisissable. Un appel silencieux. Horizoñ explore ce qui sépare et unit…

Unan

Voici l’histoire d’un groupe tiraillé entre l’élan individuel des danseurs qui cherchent à s’en émanciper et l’appel irrésistible du collectif. Unan raconte la complexité du vivre ensemble, l’opposition et la complémentarité entre être “un” et faire “un”.

Treuskas

Le spectacle célèbre une culture en mouvement, toujours vivante, transmise non par devoir mais par envie, par instinct et par attachement profond à ce qui nous relie.

Hent an ene (Le chemin de l’âme)

Connaissez-vous la légende du chien noir collectée par Anatole Le Braz ? Jobic tombe sur un vieux curé qui lui confie un chien à amener au recteur de la paroisse d’à côté, mais ce chien renferme en fait une âme damnée.

Fallaenn

Ce spectacle accompagne deux personnages dans un univers métaphorique transcrivant leur état intérieur, allant de la dépression à la rémission grâce à la danse collective.

Hélène

Hélène Jégado l’une des empoisonneuses les plus redoutées de l’histoire. Au XIXe siècle, elle réalisait ses crimes en utilisant de l’arsenic et semant la mort au quotidien sous l’apparence d’une servante.

Mareoù buhez pemdeiz (chronique du quotidien)

Sur une place bretonne, années 1920, la caméra miniaturisée et l’appareil photo compact transforment l’approche artistique. Trois citadins explorent la région fouesnantaise.

Cœur ah Chœur

Qu’il soit bon, serré, en fête, gros ou en or, le cœur est un organe essentiel. à la chamade ou à l’unisson, il ne cesse de battre. Le cœur donne le rythme à toute une communauté.

Disakr

Après les protocoles religieux du pardon, venez profiter de la fête profane. Retrouvez les divers vendeurs de rubans et autres pacotilles, les différents jeux et attractions de fête foraine.

La ronde de nuit

C’est un soir de Samhain, une foule est rassemblée pour écouter le contoux raconter ses menteries et autres fables. Il est tellement captivant que le temps s’écoule…

Les cycles de l’ombre

Les travailleuses de l’ombre, invisibles et ignorées, sont essentielles. À la nuit tombée, quand la fatigue s’installe, elles arrivent pour prendre le contrôle. A chaque divergence, le pouvoir se renforce… Jusqu’à la prochaine nuit.

Dernière danse, chronique d’une mémoire

Les femmes de Morlaix affrontent la guerre : travail, deuil, entraide. Portée par la communauté, une jeune veuve retrouve la danse mais aussi la vie.

Melezour ha bazh

À Landerneau, la légende de la Sirène Serpentine raconte l’amitié entre une sirène voulant devenir humaine et un homme aveugle, liés par leurs quêtes, mais un seul verra son vœu exaucé.

Daou ha daou, asambles

Le fil conducteur de notre création chorégraphique repose sur la relation intime et complice d’un couple au sein du collectif.

Expressions

C’est là, dans ce langage muet, que tout se dit, que tout se fait, un art qui dévoile en silence l’émotion pure, l’évidence. Dans chaque geste, une force créative, une communion. La danse est notre moyen d’expression.

Les baraques et la fête des fleurs à Montfort-sur-Meu

La vie quotidienne des habitants des baraques et les relations difficiles avec les Montfortais. L’union des deux camps et la préparation pour le défilé et le grand bal de la fête des fleurs.

Rederien Loar – Coureurs de Lune

En 1800, dans la baie de Bourgneuf, le sel fait vivre… et défie l’ordre. Entre récolte et contrebande, notre spectacle raconte ce passé entre labeur, injustice et résistance.

Soudarded

1917, après une guerre sanglante, les hommes sont de retour, c’est un grand soulagement. Mais toutes les femmes ne verront pas revenir leurs proches. Se mêlent alors des sentiments de joie et de tristesse.

Divuzul

Acheter, arracher, accumuler… Outrance, divuzul ! Ne plus être pour avoir toujours plus, voici le passage de notre société rurale et communautaire à une société consumériste et individualiste.

Anjela Duval

Très jeune, Anjela Duval a dû choisir entre l’amour d’un homme et l’amour de son pays: ce choix et la perte d’êtres chers marqueront à jamais son destin. Découvrez l’histoire de cette grande poétesse !

Créé à Landerneau il y a 14 ans, ce trophée se jouait à Nantes ces dernières années. En s’exportant exceptionnellement à Meliaj cette année, ce trophée offre la possibilité aux Briochins de découvrir encore une autre facette de la création dansée bretonne. En effet, ce trophée très libre est ouvert à tout type de formations et n’a que deux exigences : il doit y avoir de la danse et un rapport avec la Bretagne. Carte blanche à toutes les esthétiques qui voudraient s’y frotter et à tous les danseurs qui ont envie de pousser l’exploration à son maximum !

E-menn emaoc’h Loeiz ? (Où es-tu, Louis ?)

Inspirés par la gwerz relatant l’assassinat de Louis Le Ravallec au Faouët, de jeunes élèves danseurs et chanteurs de l’École de musique et de danse de Baud Communauté interprètent une création mêlant danse contemporaine, chant et culture bretonne.
Cette œuvre interroge la mémoire de ce jeune garçon disparu : que reste-t-il de son histoire aujourd’hui ? Que pourrait-il accomplir s’il revenait à la vie ?
Une réflexion poétique où légende, tradition et modernité se rejoignent.

Breizh soultrain

Création chorégraphique d’Anthony Prigent
Entre tradition et contemporanéité, Breizh Soultrain interroge les métamorphoses de la danse à deux. Cette création convoque les répertoires des danses bretonnes pour en explorer les territoires intimes et sociaux.
Qu’est-ce qu’un couple dans la danse ? Comment les corps se rencontrent, dialoguent, se répondent ? Notre proposition artistique déploie un parcours sensible où chaque mouvement devient langage, chaque regard une négociation.
Les danseurs, formés aux techniques traditionnelles, déploient une gestuelle hybride. Ils nous invitent à observer les non-dits chorégraphiques : une main tendue, un revers de talon, un regard complice. La danse devient alors miroir des relations humaines, entre pudeur et expressivité.
Entre exhibition et confidence, spectacle et intimité, “Breizh Soultrain” raconte les silences et les élans. Un bal contemporain où chacun est tour à tour acteur et témoin, où la danse transcende les frontières du temps et des genres.
Une création qui investit la richesse des connexions humaines.

eVned : le choeur de l’aube

La compagnie a décidé de travailler autour des rimadelloù, de courtes phrases ou mots scandés ou chantés reproduisant le chant des oiseaux. Un travail de collectage de Padrig Dréan, Jean-Baptiste Le Galloudec et Daniel Giraudon a été réutilisé pour enrichir le fond de ce spectacle. Ces rimadelloù rythment le spectacle, déclinées sous diverses formes.
Ces phrases ont été une source d’inspiration pour construire ce spectacle, depuis l’aube et la chant effréné des oiseaux jusqu’à leur départ pour des pays lointains. à l’image des oiseaux qui ne sont pour certains que de passage chez nous, ce spectacle est une invitation à la découverte de la diversité des langues et des peuples, une ode au multiculturalisme.

« Da bep labous e gan, da peb pobl e yezh.»

« A chaque oiseau son chant,
à chaque peuple sa langue. »

Ukroni

Mais comment la tradition peut-elle demeurer vivante ? Comme les anciens qui nous l’ont transmise, nous savons qu’il faut en prolonger l’esprit ! Nous ne rêvons pas d’un paradis perdu ni d’une projection sans corps. Simplement puiser, forger et transmettre dans cette quête perpétuelle aux multiples origines. Pas de nostalgie d’un Eden perdu donc, et une attention aigüe à ce qui est en jeu dans le monde alentour. C’est le projet que nous avons mené avec Jonathan Le Guennec. Au seuil de cette création, il nous tend la main, à l’oreille, il nous glisse le mot :

« Il faut chaque jour gagner sa légende.
Il y aura toujours à ne pas s’empêcher d’avancer.
Il y aura toujours un pas pour devancer l’autre pas.
Il n’y a pas de tradition sans transgression. »

Décembre rouge

Création en commémoration des 100 ans des grèves sardinières. Mise en avant des mouvements collectifs, des ruptures et les luttes représentant à la fois la force du groupe et la vulnérabilité des ouvrières et ceci afin d’inscrire ce centenaire dans une perspective à la fois mémorielle et actuelle.