Mais qu’est-ce que c’est ?

Le canepin du mono est un recueil de fiches pour aider les moniteurs à encadrer leurs groupes d’enfants et d’ados.
Elles ont été rédigées par des membres de la commission Enfants de Kenleur et sont réservées aux groupes adhérents de la confédération Kenleur.
D’autres fiches viendront compléter la collection tous les ans.
Elles servent de lien entre les moniteurs d’aujourd’hui et ceux de demain.
Rappel : ce sont des suggestions, pas des directives !

FICHE N°1

Trouver des outils

Quels outils la confédération Kenleur peut-elle apporter pour aider les moniteurs des groupes enfants ?

Jibidi 1 et 2

Deux coffrets DVD et CD regroupant 105 danses traditionnelles accessibles aux enfants. Il existe aussi un livret aide-mémoire.

La Famille Pikett’

Classeur de 111 fiches concernant l’histoire, la géographie, le costume, les arts, la musique, le dessin, la tradition et les langues. Ces fiches sont accompagnées de 10 posters, d’un CD de 61 titres de musique et d’une frise chronologique. 3 versions : existe en français, en breton et en gallo !

Stoupig

Un petit journal de 12 pages qui paraît 2 fois par année : avril et novembre.
Chaque danseur le reçoit gratuitement. Chaque numéro comprend une présentation d’un événement jeunesse comme Breizilou ou le Bugale, une présentation de groupes enfants, un article de fond, une page de jeux, un conte et un article en breton ou en gallo.

Livre de contes

16 contes à raconter aux enfants en fin de séance ou pour un retour au calme. Comment raconter un conte : voir fiche Pikett’. Ils peuvent être accompagnés de fiches pédagogiques. 3 versions : existe en gallo, breton ou français.

Valise de livres

24 valises de 35 livres chacune sont à votre disposition à condition de vous inscrire auprès de la confédération. Le prêt est gratuit et dure de l’Assemblée générale au mois de juin.

Bibliothèque Kenleur

Elle se trouve au siège à Auray ainsi que la vidéothèque.

Heritaj

Classeur avec fiches de danses, de costumes et de terroir

FICHE N°2

Activités avec un groupe enfants

Si un groupe n’a pas assez d’inscrits, ou si les enfants ne sont pas intéressés pour monter un spectacle, si le schéma : une heure de danse et au revoir ne satisfait pas, que peut-on faire ?
  • Garder un peu de danses (au départ ils viennent pour ça…)
  • Faire des fiches et essayer d’aller plus loin
  • Faire du chant
  • Faire un travail de recherche
  • Se jumeler avec un autre groupe
  • Monter une petite pièce de théâtre…
  • Des activités « manuelles » : broderie, dessin celtique, calligraphie, cuisine…

Lancer le travail

  • Partir d’une idée des enfants (ou les aider…)
  • Bien expliquer ce que l’on souhaite. Cadrer le travail.
  • Chercher ensemble où l’on peut trouver des renseignements (parents, grands parents, voisins… Mais aussi maison de retraite…)
  • Des lieux voués à cela: musée, bibliothèque, archives, mairie…
  • Cibler des personnes ressources.

Une activité de recherche. Mais quoi?

  • Histoire : les monuments aux morts, les tués pendant la guerre 14 ̶ 18, les noms de rue, les personnages célèbres…
  • Les vêtements : le costume traditionnel, les photos anciennes…
  • La toponymie
  • Manger : tuer le cochon, le pain, les crêpes, le kig ha farz, le beurre…
  • Les fêtes religieuses ou profanes : pardons, fête dieu, fêtes locales…
  • Le sport et les jeux : boules, palets, lutte, courses de chevaux, jeux de force, galoche…
  • L’école : en 1900, en 1950, les jeux de récré, les maîtres…
  • Les métiers : bourrelier, sabotier, vannier, forgeron, goémonier…
    Se guérir : les fontaines, les rebouteux, les plantes…
  • Le patrimoine bâti : fontaines, chapelles, croix, fours à pain, moulins, fermes, granges, puits, manoirs et châteaux, linteaux, épis de faîtage, lucarnes, les couvertures…

Que faire avec toute cette matière ?

Buts : synthèse, plaisir de finaliser, se faire connaître (donc votre travail devra être montré et attrayant!)
On peut imaginer : exposition, livret, jeu, article de journal, interview à la radio, donner un retour à la maison de retraite…

Sous quelle forme ?

  • Dessins
  • Photos
  • Textes
  • Enregistrements audio
  • Vidéo
  • BD
  • Expositions
  • Journal

FICHE N°3

Objectifs à atteindre pour les groupes d’enfants de 5 à 7 ans

Quelques conseils

Le choix des danses doit être réalisé en fonction de l’âge, du vécu et des possibilités des danseurs.

La qualité d’une danse n’est pas toujours dépendante de sa difficulté. Des pas simples peuvent susciter, pour le danseur et pour le spectateur, une réelle émotion. Si la performance gestuelle attendue est inadaptée aux possibilités des danseurs, il y aura échec.

Donner à l’enfant le temps d’apprendre, de sentir qu’il progresse, lui faire repérer ses progrès. Eviter les remarques négatives, valoriser la réussite.

Eviter de compter le nombre de pas, ne pas transformer ce moment de danse en une répétition de «1,2,3,4». En effet, les durées musicales doivent être appréciées et non comptées. Utiliser des mots, des phrases, pour expliquer ou décomposer un pas.

Le spectacle n’est pas une obligation ni une finalité. Un enfant peut,  s’il le désire, ne pas participer au spectacle. 

Penser que l’humour est quelque chose d’important dans le contact avec les enfants.

Lorsqu’il y a un problème quelconque avec un des danseurs, individualiser l’échange, le reste du groupe n’a pas besoin d’être présent. Ne pas laisser un problème sans résolution.

Ne pas oublier de prendre en compte leur imagination, leurs idées pour la mise en place des enchaînements de danses. Celles-ci sont parfois surprenantes mais souvent pleines de bon sens et correspondent à leurs attentes et à leur niveau.

Objectifs à atteindre en fin de cycle

Attention, si tous les objectifs ne sont pas atteints en fin de cycle,
il ne faut pas s’inquiéter, ils le seront plus tard.

L’enfant de 5 à 7 ans devrait être capable :

Comportement
  • D’écouter et de respecter les consignes.
  • D’attendre son tour.
  • De faire la même chose que le reste du groupe.
Relation à la musique
  • De reproduire le tempo d’une musique en utilisant sa voix, ses mains, ses pieds… ou tout autre chose.
  • De marcher, sautiller au rythme de la musique.
  • De repérer une pulsation.
  • De chanter en dansant.
  • De repérer la structure musicale (partie A/partie B).
  • De reconnaître quelques instruments traditionnels (Pikett).
Motricité, relation aux autres
  • De répéter un même geste, un même mouvement, un même pas.
  • D’associer son comportement au vocabulaire spécifique : dos à dos, face à face, côte à côte, main dans main, main droite dans main droite…
  • De montrer son pied droit, sa main gauche …
  • De participer à la formation d’une ronde, d’une ligne, d’une farandole, d’une quadrette…
  • De garder une même forme tout au long de la danse.
  • D’être à l’écoute des autres danseurs.
Relation scène spectateur
  • De se déplacer librement sur scène.
  • De s’orienter vers le public sans figer l’espace scénique.
  • De participer pleinement afin que le groupe soit à l’unisson pour les pas, les figures, les enchaînements des différentes actions, les déplacements, pour créer un ensemble cohérent, correspondant à l’objectif choisi par le groupe.

FICHE N°4

Objectifs à atteindre pour les groupes d’enfants de 8 à 11 ans

Quelques conseils

Le choix des danses doit être réalisé en fonction de l’âge, du vécu et des possibilités des danseurs.

La qualité d’une danse n’est pas toujours dépendante de sa difficulté. Des pas simples peuvent susciter, pour le danseur et pour le spectateur, une réelle émotion. Si la performance gestuelle attendue est inadaptée aux possibilités des danseurs, il y aura échec.

Donner à l’enfant le temps d’apprendre, de sentir qu’il progresse, lui faire repérer ses progrès. Eviter les remarques négatives, valoriser la réussite.

Eviter de compter le nombre de pas, ne pas transformer ce moment de danse en une répétition de «1,2,3,4». En effet, les durées musicales doivent être appréciées et non comptées. Utiliser des mots, des phrases, pour expliquer ou décomposer un pas.

Le spectacle n’est pas une obligation ni une finalité. Un enfant peut,  s’il le désire, ne pas participer au spectacle. 

Penser que l’humour est quelque chose d’important dans le contact avec les enfants.

Lorsqu’il y a un problème quelconque avec un des danseurs, individualiser l’échange, le reste du groupe n’a pas besoin d’être présent. Ne pas laisser un problème sans résolution.

Ne pas oublier de prendre en compte leur imagination, leurs idées pour la mise en place des enchaînements de danses. Celles-ci sont parfois surprenantes mais souvent pleines de bon sens et correspondent à leurs attentes et à leur niveau.

Objectifs à atteindre en fin de cycle

Attention, si tous les objectifs ne sont pas atteints en fin de cycle,
il ne faut pas s’inquiéter, ils le seront plus tard.

En plus des objectifs du cycle précédent,
l’enfant de 8 à 11 ans devrait être capable :

Comportement
  • De tenir son rôle pendant la durée de la danse.
  • D’être attentif pendant un temps relativement long.
  • De respecter les autres danseurs.
Relation à la musique
  • De maintenir le même rythme tout au long de la danse.
  • De ralentir ou d’accélérer en fonction des besoins.
  • De mener un chant (seul ou en groupe).
  • De repérer le début de la structure musicale correspondant au 1er temps du pas de la danse.
Motricité, relation aux autres
  • De mémoriser une danse avec 2 ou 3 changements ( direction, tempo…).
  • De mémoriser différents pas et les déplacements.
  • De respecter les caractéristiques du type de pas et de la tenue du corps.
  • D’enchaîner des figures variées à l’intérieur d’une danse.
  • D’accepter de changer de partenaire, de rôle, de direction ou d’orientation.
  • D’observer le groupe pour éventuellement modifier son comportement (pas, gestes, déplacements…).
  • D’ajuster ses mouvements à ceux de son partenaire.
  • De transmettre ses connaissances aux nouveaux danseurs.
Relation scène spectateur
  • De participer à un travail avec des contraintes précises liées à la scène et de les accepter.
  • De créer un spectacle avec des changements de rythme, de direction, de pas, de figures…
  • De transmettre un sentiment, un ressenti suivant une idée donnée.
  • De porter une tenue homogène pour s’identifier au groupe et d’en respecter les contraintes.

FICHE N°5

Objectifs à atteindre pour les groupes d’enfants de 12 à 15 ans

Quelques conseils

Le choix des danses doit être réalisé en fonction de l’âge, du vécu et des possibilités des danseurs.

La qualité d’une danse n’est pas toujours dépendante de sa difficulté. Des pas simples peuvent susciter, pour le danseur et pour le spectateur, une réelle émotion. Si la performance gestuelle attendue est inadaptée aux possibilités des danseurs, il y aura échec.

Donner à l’enfant le temps d’apprendre, de sentir qu’il progresse, lui faire repérer ses progrès. Eviter les remarques négatives, valoriser la réussite.

Eviter de compter le nombre de pas, ne pas transformer ce moment de danse en une répétition de «1,2,3,4». En effet, les durées musicales doivent être appréciées et non comptées. Utiliser des mots, des phrases, pour expliquer ou décomposer un pas.

Le spectacle n’est pas une obligation ni une finalité. Un enfant peut,  s’il le désire, ne pas participer au spectacle.

Penser que l’humour est quelque chose d’important dans le contact avec les enfants.

Lorsqu’il y a un problème quelconque avec un des danseurs, individualiser l’échange, le reste du groupe n’a pas besoin d’être présent. Ne pas laisser un problème sans résolution.

Ne pas oublier de prendre en compte leur imagination, leurs idées pour la mise en place des enchaînements de danses. Celles-ci sont parfois surprenantes mais souvent pleines de bon sens et correspondent à leurs attentes et à leur niveau.

Objectifs à atteindre en fin de cycle

Attention, si tous les objectifs ne sont pas atteints en fin de cycle,
il ne faut pas s’inquiéter, ils le seront plus tard.

En plus des objectifs du cycle précédent,
l’ado de 12 à 15 ans devrait être capable :

Comportement
  • D’attention plus longue pour une bonne efficacité.
  • De respecter toutes les consignes.
  • De respecter les décisions du groupe et de les suivre.
  • D’accepter sa place dans le groupe.
  • De danser avec tous les danseurs (on ne choisit pas son partenaire).
  • D’accepter de se dépasser dans l’intérêt du groupe.
Relation à la musique
  • De percevoir des variations de la ligne mélodique (notion de régularité ou d’irrégularité) Ex: phrase d’appel.
  • D’accélérer ou ralentir tout en gardant le caractère de la danse.
  • D’associer une danse à sa musique.
  • De mener un chant à danser.
Motricité, relation aux autres
  • D’enchaîner des figures nombreuses et variées.
  • D’enchaîner des figures avec des pas différents.
  • De simplifier ou complexifier une danse tout en respectant son style.
  • De faire des combinaisons de pas de durées différentes avec des gestuelles plus complexes, plus originales avec modulation de l’énergie.
  • De suivre une consigne ou son contraire dans un temps et un espace donnés.
  • De s’adapter à un changement imprévu.
  • De participer à la cohésion du groupe.
  • D’agir en fonction du groupe, pour le groupe.
  • De s’effacer dans l’intérêt du groupe ou au contraire devenir meneur.
  • De réaliser un pas de danse sur une musique ne correspondant pas rythmiquement à celui-ci.
Relation scène spectateur
  • De participer à une production montrant une recherche de la qualité de l’ensemble du groupe.
  • De faire preuve d’imagination dans la création du spectacle.
  • De comprendre que la scène est un espace qui demande concentration, perfection, respect du spectateur et où chacun doit donner le meilleur dans l’intérêt du groupe.
  • De s’adapter à un changement de lieu, de musique, d’environnement ou de danseurs…

FICHE N°6

Organiser une sortie
avec un groupe d’enfants

Quelques conseils

Choix du lieu

Par les enfants ou par l’adulte. De toute façon, il faut aller sur le terrain avant pour vérifier :

  • si l’accès est facile pour les enfants
  • s’il est sécurisé
  • si le terrain n’est pas trop boueux ou accidenté
  • le temps nécessaire pour y arriver

Si vous ne pouvez pas vous déplacer, téléphoner pour obtenir les renseignements :

  • A la mairie
  • A l’office du tourisme
  • Au syndicat d’initiative
  • Au directeur d’école

Préparation de la sortie

1 – Avec les enfants

Bien leur expliquer quelle attitude à avoir pendant une visite ( on écoute, on respecte le lieu, on ne coupe pas la  parole de l’animateur, on respecte les consignes données par l’adulte …)

2 – Prévenir vos supérieurs

Président d’association, maire… Prévoir le financement de la sortie : devis du transport et entrées pour les visites. Qui paye ? Combien ? Y a t-il une assurance collective ?

3 – Prévenir les parents

  • Leur donner le descriptif de la sortie avec tous les renseignements : date et lieu de la sortie et son objectif , horaires et lieu de départ et d’arrivée,  la tenue à prévoir, le repas …)
  • Leur demander de signer une décharge que vous aurez préparée auparavant sur un coupon détachable.
  • Les parents doivent avoir souscrit une assurance responsabilité civile pour leur enfant.
  • Si un enfant doit prendre un médicament pendant la sortie, vous ne pouvez le lui donner que si vous avez l’ordonnance du médecin ( un mot des parents ne suffit pas).

4 – Prévoir l’encadrement

On ne part pas seul avec un groupe d’enfants.

Le nombre de personnes est fonction de l’âge des enfants mais il vaut mieux prévoir plus que moins. Pour un groupe d’enfants de moins de 6 ans, prévoir 1 adulte pour 8 enfants. Pour un groupe de plus de 6 ans, prévoir 1 adulte pour 12 enfants. De toute façon, l’effectif de l’encadrement ne peut être inférieur à 2 personnes.

5 – Prévoir le transport

  • A pieds : soyez très vigilants en fonction du lieu que vous allez emprunter. Vous devez circuler sur les trottoirs, rangés 2/2, à droite de la chaussée avec un adulte devant et un adulte derrière. Si le groupe est trop important, ne pas hésiter à faire 2 ou 3 petits groupes. Essayer de traverser les rues le plus vite possible. Pour cela, regrouper les enfants avant de commencer la traversée.
  • A vélo : Le port du casque est obligatoire. Tous les enfants doivent être à l’aise sur leur vélo. Il faut impérativement  le vérifier avant la sortie. Un conseil : Augmenter le nombre d’encadrants.
  • En voitures particulières : S’il n’y a pas d’autres solutions. Il faudra vérifier les assurances. Une place, une ceinture, un enfant.
  • En bus : Il faut demander un bus avec ceintures. Ne pas dépasser le nombre de places (les strapontins ne comptent pas).Les animateurs doivent se trouver près de chaque porte ou issue de secours.On compte les enfants en montant dans le bus ainsi que les adultes. Le chauffeur doit savoir le nombre de personnes qu’il transporte.

6 – L’encadrant responsable

Que faut-il emmener ?
  • Une trousse de premiers secours (vérifier son contenu avant de partir)
  • Liste des parents et leur n° de téléphone (on peut en donner une au chauffeur).
  • Des sacs plastiques
  • Un change complet
  • Une serviette de toilette, des mouchoirs, du papier toilette, de l’eau…
  • Attention aux malades en voiture ou bus
  • Un téléphone, un appareil photo

Le jour de la sortie

Comptez les enfants à la montée dans le bus.Toutes les ceintures doivent être fixées avant le départ et exigez qu’elles le restent. Ne laissez rien dans le couloir qui pourrait gêner la sortie des enfants.A la descente du bus, un adulte doit être dehors pour regrouper les enfants dans un endroit sécurisé.

FICHE N°7

On n’en a déjà pas trop !

La scène est un endroit redoutable pour les enfants. S’ils y vivent une expérience traumatisante, ils peuvent très bien cesser de fréquenter le groupe…

1 – A-t-il envie de monter sur scène ?

Il peut très bien aimer danser, apprendre de nouvelles danses mais ne pas vouloir faire partie du spectacle.
Alors, demande-le lui. S’il n’est pas décidé, ne le force pas… L’an prochain ça ira mieux…

2 – Il perd un vêtement en cours de spectacle…

Ça peut. Pour certains, pas de problème ! Ils ont la stature pour encaisser (ou l’inconscience…).
D’autres vont se sentir honteux, humiliés. Que faire à la sortie de scène ?
Surtout ne pas prendre ça à la rigolade !
Dédramatisez. Dites que les gens n’ont pas vu (si ça a été rapide) ou qu’ils ont compris que ça pouvait arriver…
Mais surtout : en PARLER !
Et, petite remarque : tu avais bien vérifié son costume avant qu’il ne monte sur scène ?

3 – Faire attention

  • aux vêtements « originaux »
  • aux accessoires…

Pensez qu’il (ou elle) peut danser devant des copains d’école. Si le lendemain on se moque de lui, tu n’es vraiment pas sûr de le revoir…
Psst ! ça reste entre nous. C’est lui ou c’est toi qui a eu l’idée de l’accessoire ?

4 – Les grands aiment danser avec les petits !

En es-tu sûr ?
Voir un pré-ado faire tourner une ronde de CP pendant 5 minutes n’apporte rien au spectacle.
Au pré̶ ado non plus, d’ailleurs.
Un couple improbable (composé d’une grande fille de 15 ans et d’une minipuce de 6 ans qui s’accroche à la jupe de l’ado) essaie de tourner en pas de polka.
Au mieux c’est touchant.
Au pire, ridicule.
La petite est peut-être fière. Mais la grande ?

FICHE N°8

Comment valoriser son groupe ?

On ne sait pas se «vendre» ou on n’ose pas ? Voici quelques pistes à explorer. Nous ne prétendons pas à l’exhaustivité et nous sommes aussi conscients que ces solutions ne peuvent s’appliquer à tous les groupes.

Être visible

  • Les articles dans les journaux (avec photo surtout !). N’hésitez pas à solliciter les correspondants locaux, ils sont toujours en demande… Et ce, pour chacune de vos actions !
  • Le bulletin municipal.

Être présent

  • Au forum des associations.
  • Au Téléthon ? ou autre manifestation de ce type.
  • Au marché de Noël (partenariat avec des producteurs locaux amis, les produits Kenleur…)
  • Si vos enfants ont réalisé un travail d’enquête : pourquoi pas une exposition ?

Être proche des parents

Ça ne veut pas dire qu’ils doivent toujours être là. Evidemment pas. Surtout pas. Mais une répétition à la fin du trimestre pour constater les progrès ou un visionnage avant Dañs enfants peut être l’occasion de discuter un brin…

Être en relation avec les écoles

Vous proposer pour une initiation à la danse, sur le costume, un cours de dessin traditionnel… Pensez à laisser des prospectus annonçant vos cours dans les établissements scolaires, et n’attendez pas trop ! Dans certains cas, des groupes les donnent même dès la fin de l’année pour anticiper. Il faut montrer que la danse traditionnelle est une activité qui favorise l’épanouissement de l’enfant et contribue à son développement. Qu’en fait, elle a tout à fait sa place dans notre société.

FICHE N°9

Avec Stoupig, on fait quoi ?

Quelques conseils

Scénario n°1

– Eh, Albert, j’ai récupéré les Stoupig, tu t’en occuperas ?
– Comme d’habitude !
(in petto) S’il croit que je vais m’embêter avec ça. Je te fourre le paquet dans ma sacoche et zou ! ça dégage ! Ils sont ici pour danser, point barre. Et en plus y a un des petits qui serait cap’ de me demander de lui lire quelque chose !

Scénario n° 2

– Eh, Albert, j’ai récupéré les Stoupig, tu t’en occuperas ?
– Comme d’habitude !
A la fin du cours :
– Les enfants, y a Stoupig sur la table. Prenez-en un chacun !
– Et toi, Albert, t’en prends un ?
– N’importe quoi ! c’est pour les gamins ce truc-là…

Scénario n° 3

– Eh, Albert, j’ai récupéré les Stoupig, tu t’en occuperas ?
– Comme d’habitude !
A la fin du cours (mais une semaine plus tard…)
– Les enfants, asseyez -vous. Je vais vous lire le début du conte qui est dans Stoupig. Vous allez voir, c’est une belle histoire…
– Tu l’as lue ?
– Eh oui, évidemment !
Blanc de 3 minutes occasionné par la lecture du début dudit conte.
– Alors, ça vous a plu ? Vous pourrez lire la suite à la maison.
– J’sais pas lire!
– Mais maman ou papa ce soir, avant de t’endormir ?
– Ouiiiii ! Trop bien !

Scénario n° 4

– Eh, Albert, j’ai récupéré les Stoupig, tu t’en occuperas ?
– Comme d’habitude !
A la fin du cours (mais une semaine plus tard également…)
– Les enfants, vous avez vu le quizz dans le dernier Stoupig ?
Eh bien, samedi c’est le dernier cours du trimestre. Alors, on se prend un quart d’heure pour faire un jeu. Je vous poserai les questions du quizz et vous devrez me donner directement la réponse !
Et j’offre un guenao à l’équipe gagnante !
– Et les autres ?
– A votre avis ? Vous me connaissez…

FICHE N°10

Les enfants qui posent problème

Eléments de réflexion avec Louis Bocquenet.

Cette fiche fait suite à la journée moniteurs enfants organisée par Kendalc’h le 20 janvier 2018 à Auray.

D’abord, vous ne devez pas oublier que vos cours sont une activité de groupe, donc, le groupe est prioritaire ! Il ne peut être mis à mal par UN individu.
S’il y a un problème, le groupe doit être saisi et il se trouve ainsi responsabilisé.

NB : dans certains cercles, il existe un règlement que les enfants doivent signer. Il est d’ailleurs parfois même rédigé par les enfants eux-mêmes.

Pourquoi ces précautions ?

Pour l’enfant, il faut des règles de jeu claires. Il faut des barrières, bien visibles, à ne pas dépasser. Le maître-mot c’est la confiance, autrement dit la sécurité.

  1. Un enfant peut être tenté de tester cette sécurité sur trois plans :
    Le cadre et celui/celle qui l’incarne : est-il solide, c’est-à-dire fiable ?
  2. Le groupe : vais-je pouvoir manipuler l’autre, les autres à ma guise, ou est-ce le nous groupal qui sera toujours placé au-dessus des envies particulières ?
  3. L’objet : pourrai-je d’une façon ou d’une autre capter l’attention sur moi, ou l’attention du groupe restera-t-elle toujours centrée sur son objet : apprentissage, production…

Il essaiera, c’est évident… C’est un enfant, n’est-ce pas ?
Mais c’est à vous d’intervenir.
Tout de suite ! On ne laisse pas une situation s’envenimer.

L’enfant a besoin d’adultes solides sur lesquels il peut s’appuyer.
Il lui faut une sécurité affective.

Tu es d’accord ?
– Oui. Alors c’est bien.
– Non. Alors tu n’es pas le bienvenu.

Ce comportement est essentiel :

  • pour la sérénité de vos cours
  • pour le respect des uns envers les autres

Si la situation n’évolue pas, ne pas hésiter à dire aux parents : votre enfant n’est pas encore mûr pour être dans un groupe.

Oui, on sait. Se séparer d’un enfant quand on n’en a déjà pas beaucoup… Mais si, au final, il faisait partir les autres ?

Et rappelez-vous bien : ce ne sont que des suggestions. Il n’y a pas de règle unique. Agissez comme nous essayons tous de le faire : dans le souci du respect du groupe, de l’enfant, des autres intervenants.

FICHE N°11

Les parents envahissants

Comment réagir face à des parents qui veulent assister au cours de danse ?

Bilan (partiel…) des débats de la journée du 20 janvier 2018 à Auray.

1. D’abord, il faut que la position des moniteurs soit claire et unanime.

Donc, on anticipe et on en parle AVANT !

2. On sait que la présence des parents « parasite » le cours.

  • Les enfants sont dans l’excitation. Or, rien n’est plus difficile à maîtriser que l’excitation.
  • Ils peuvent être gênés par le regard de leur(s) parent(s).

Ce qui veut dire que les parents qui veulent s’imposer ne respectent pas :

  • les moniteurs
  • les enfants
  • leur enfant

3. Pourquoi veulent-ils être présents ?

  • Une certaine inquiétude pour les nouveaux parents.
  • Certains parents, pour diverses raisons, voudraient être à leur place.
  • D’autres parents sentent que leur enfant «s’individue» et ça les gêne. Ils essaient donc de garder un œil dessus, mais ce n’est pas lui rendre service. Il faut qu’il vive ses propres expériences.

4. Qui a l’autorité ?

Pendant le cours, les moniteurs. Ils sont responsables de la sécurité.
Il ne faut donc pas casser la confiance des enfants envers leurs encadrants.
La danse est une activité de groupe. Celui-ci est prioritaire et doit être saisi en cas de conflit.

5. Alors, comment fait-on ?

On n’accepte pas les parents pendant le cours. Il faut que ce soit dit dès le début.
Pourquoi ne pas avoir un petit règlement intérieur ?
Et pourquoi pas le rédiger par ou avec enfants ?

Mais des accommodements peuvent être trouvés (expériences vécues).

  • on accepte les parents à la première séance où l’on présente l’année
  • on les accepte au premier cours
  • au filage du spectacle
  • à un cours de fin de trimestre
  • il y a un « avant-cours » où parents et enfants font une danse en commun…

Vous l’avez compris, de multiples possibilités. A vous de choisir ce qui vous convient.

6. Et les parents séparés ?

Ça se passe souvent bien, mais la situation est parfois compliquée : les parents continuent à régler leurs comptes par enfant interposé (tu es pour la danse, donc je suis contre…).
L’enfant dans cette situation voudrait pouvoir «remarier» ses parents. Comme il n’y réussit pas, il va montrer son mal-être :

  • soucis à l’école
  • maladies
  • bêtises, révoltes…

Et vous pouvez en être victime.

C’est difficile à gérer mais n’oubliez pas :

  • Ne prenez pas parti !
  • Vous devez prévenir les deux parents des évènements à venir.

FICHE N°12

Echanger avec d’autres groupes…

Quelques conseils

Lors de la journée des moniteurs de janvier 2019, l’un des thèmes abordés traitait des échanges et collaborations entre cercles.
De l’avis de tous, c’est une perspective intéressante, malgré les problèmes soulevés. Les enfants pourront y trouver une motivation nouvelle, consolidant ainsi leur attachement au groupe.

1. Collaboration entre groupes à effectifs réduits

Ce n’est pas une expérience nouvelle. Il s’agit de regrouper de petites structures afin de produire une prestation qui « tienne la route » pour le nombre de danseurs.
Les moniteurs se rencontrent pour choisir les danses et des éléments de mise en scène.
L’apprentissage a lieu au sein de chaque groupe, en expliquant bien aux enfants qu’il s’agit d’être prêts pour travailler avec les copains.
Mise en commun : en deux ou trois séances une prestation peut être mise en place.

Avantages
  • On motive les enfants
  • Ils se rendent compte qu’ils ne sont pas les seuls dans leur cas
  • On crée une bonne émulation
  • On peut proposer une prestation plus conséquente
Problèmes
  • Il faut une bonne entente entre les encadrants
  • Les déplacements : parents, minibus ? Pour les groupes qui fonctionnent ainsi, ce n’est pas vraiment un problème.

2. Jumelage

  • Avec un autre cercle
  • Pour correspondre (vidéo, courrier..), pour monter un projet commun, pour organiser une journée récréative…
  • Avec un groupe « extérieur »

N.B. : Le projet ne doit pas occulter toutes les autres activités et il doit être bien visible pour les enfants. Ce n’est pas non plus obligatoirement un engagement pour une très longue période !

N.B. bis : Evidemment, c’est plus ambitieux et ça peut nécessiter des fonds. Mais ça motive bougrement aussi !

 

3. Les journées organisées

  • Par les fédérations : stages, journées récréatives…
  • Par la confédération : stages ados, Breiziloù, Bugale…

FICHE N°13

Casser la voix…

La voix, c’est quand même votre outil principal pour enseigner. Donc, on la ménage...

1. Quelques évidences

Crier ne sert à rien avec les enfants. Ils s’y habituent et n’y portent plus aucune attention. Un enfant peut s’isoler dans sa bulle et se couper du reste !
De plus, si vous attaquez le cours en « huchant », vous allez vous abîmer la voix et les mettre à cran !
Plus vous parlerez fort, plus ils parleront fort. Et… vous êtes battus d’avance.
Avec un groupe de 5-6 ans, il est quasi-impossible d’avoir le silence absolu. Il faut l’accepter sans laisser la machine s’emballer…

2. Alors, que faire ?

Voici quelques petits « trucs ». Bon, on sait bien que vous, vous n’avez aucun problème. Mais pour celui qui vient juste d’arriver et à qui on n’a rien expliqué… ça peut aider.
Vous parlez, ils parlent. Arrêtez-vous. Ils vont être surpris de ne plus vous entendre : ils vont cesser de discuter.

Baissez progressivement le ton pour attirer l’attention. Jouez avec les intonations, articulez lentement, en gros faites l’acteur…
Deux enfants parlent pendant votre explication. Sans cesser, vous faites exploser un mot du discours. Ils vont comprendre le message.
Même situation. Vous vous arrêtez et donnez la parole à l’un des deux.
« Excuse-moi, je parle en même temps que toi et ce n’est pas poli. Alors, vas-y. Dis à tout le monde ce que tu expliquais… »
Même situation. Vous continuez à parler tranquillement mais vous avancez vers les bavards. Ça marche…

Au début de l’année, vous pouvez convenir d’un code qui doit amener le silence et l’immobilité : deux claquements de main, une clochette, le bras droit levé. A ce signal : silence ! Et vous attendez de vraiment l’obtenir.
P.S. : Ne le faites pas toutes les trois minutes, à la fin, ils en rigoleraient. Sinon, ils verront le côté ludique et ça fonctionne.

FICHE N°14

Apprendre un chant à des enfants

Chanter c’est faire intervenir son corps, pas seulement sa voix.

1. Introduction
Chanter c’est faire intervenir son corps, pas seulement sa voix. Avant de chanter, on pense donc à échauffer son corps par des exercices simples proches de ceux de la relaxation. Ensuite, on travaille le souffle (jeux de respiration), la diction (jeux d’articulation et de vire-langues) et enfin la voix.

2. Posture
On peut chanter assis ou debout. Pour cela, il faut bien insister sur la posture que l’on va adopter dans chaque cas. Assis, on se positionne au bout de la chaise, le dos droit, le regard vers l’avant. Debout, les bras le long du corps, ou dans les poches, mais pas de bras croisés empêchant une bonne circulation de la respiration essentielle pour chanter. Les genoux sont verrouillés, les épaules baissées, le regard vers l’avant.
Les enfants peuvent être placés en cercle ou en formation chorale sur plusieurs rangs, en fonction de l’effectif du groupe.

Si le temps d’apprentissage peut paraître long aux enfants, on peut les faire alterner des postures assises et debout. Cela peut relancer leur attention et leur motivation

3. Apprentissage
Les méthodes d’apprentissage d’un chant vont être choisies en fonction de l’âge des enfants.

Un enfant de 2 à 5 ans ne pourra pas répéter seul les phrasés d’un chant. Il aura besoin d’entendre la voix de l’adulte.

Ce qui n’est pas le cas pour un enfant plus âgé. A partir de 6 ans, on est capable d’apprendre par imitation. L’adulte chante, l’enfant répète.

Conseil :

Le chant est choisi en fonction de l’âge des enfants. On apprendra un chant de
courte durée à de jeunes enfants et un chant plus long à des enfants plus âgés.

De la même manière, le choix du chant se fera aussi en fonction de sa tessiture, c’est-à-dire l’écart entre la note la plus basse et la note la plus haute. Les plus jeunes ne pourront pas atteindre des notes trop espacées sur la portée musicale.

  • Durant l’apprentissage, si certains passages du chant paraissent difficiles à retenir (en fonction du rythme ou de la hauteur, par exemple), il ne faut pas hésiter à les apprendre plus lentement en isolant les cellules complexes.
  • On peut pour cela, répéter les paroles en parlé-rythmé, c’est-à-dire, sans les chanter mais en les disant tout en suivant le rythme des notes.
    On peut également apporter une aide visuelle en s’aidant d’un codage et/ou de gestes.

Pour de jeunes enfants, les gestes seront en rapport avec les paroles de la chanson et faciliteront ainsi leur mémorisation.

4. Les journées organisées
Les enfants ont de la mémoire, il n’est pas recommandé de leur distribuer les paroles lors de l’apprentissage, surtout s’ils ne sont pas encore des lecteurs experts. Ils seront moins attentifs, aux gestes, au regard de celui qui mène l’apprentissage. Le meneur du groupe pourra aider à la mémorisation en chantant sans utiliser sa voix, comme un « play-back », juste en bougeant les lèvres, pendant que les enfants chantent.

Les paroles pourront être distribuées en fin d’apprentissage.
D’ailleurs, un support d’écoute pourra être transmis aux enfants pour qu’ils s’imprègnent du chant en dehors de ces temps d’apprentissage.

Conseil :

Pour garder l’attention de tous, tout au long d’une séance d’apprentissage (qui ne dépassera pas 15 minutes pour des enfants de 3 à 5 ans, 20 minutes pour des enfants de 6 à 10 ans et 30 minutes au-delà), il est important d’enchaîner l’ensemble des phases de la séance.
Pour faciliter cet enchaînement , il faut anticiper son déroulement et le matériel :

  • Comment va-t-on s’échauffer ?
  • Par quoi va-t-on commencer ?
  • Quels types de jeux vocaux choisir ?
  • Quels gestes utiliser pour mener l’apprentissage par répétition ?
  • Le matériel d’écoute est-il prêt (lecteur mp3, poste CD, ordinateur, instrument de musique…) ?

On ne peut apprendre un chant à des enfants si on ne l’a pas appris soi-même en amont de la séance. Il est donc nécessaire d’être déjà à l’aise avec le chant choisi (paroles, tempo, rythme, hauteur) avant de le transmettre. Cela n’empêche pas d’avoir les paroles devant les yeux si c’est plus rassurant et si cela permet un enchaînement fluide des différents temps de l’apprentissage.
Afin de rassurer les enfants sur ce que l’on souhaite transmettre, il est recommandé de leur faire écouter l’ensemble du chant lors de la première séance.

5. Bilan
En fin de séance, on peut prévoir un temps d’enregistrement, même si le chant n’est pas appris dans sa totalité. Cette phase d’auto-évaluation permet de se rendre compte de ce qui fonctionne et des difficultés qui restent éventuellement à surmonter pour s’améliorer.

C’est bien le groupe de chanteurs que l’on évalue, pas un enfant seul qui serait stigmatisé comme ne sachant pas les paroles, par exemple. On entendra des enfants dire : «on ne chante pas tous en même temps» et non pas «untel ne chante pas en même temps que les autres».

Conseil :

Un chant sera plus facile à apprendre si celui qui le transmet montre sa motivation, son enthousiasme. Quand on aime, tout est plus simple !

Annaïg Blanchard
(conseillère pédagogique)
Octobre 2021